Les récentes élections au Gabon continuent de défrayer la chronique dans le pays mais aussi à l'international. Si Ali Bongo a été déclaré vainqueur au terme d'une élection controversée, son rival, Jean Ping a jusque-là refusé de faire partie d'un gouvernement d'union nationale.
Et pour cause, le candidat déclaré perdant par la Cour constitutionnelle a plusieurs fois signalé des entorses à la démocratie notamment lors du décompte des voix des électeurs dans certains départements.
En plus des reproches de plusieurs pays occidentaux, notamment de la France, le Journal du Dimanche vient de révéler un autre pan de cette élection : d'après le JDD, les services secrets gabonais, sur ordre du président Bongo avaient mis sur écoute les observateurs européens pour suivre constamment leurs opinions sur le déroulé des élections présidentielles. Ainsi dans certains enregistrements dont le site a eu copie, plusieurs observateurs européens se demandaient comment le président Bongo allait faire pour renverser les tendances qui donnaient Jean Ping vainqueur.
Lire Françafrique : Ali Bongo révèle les volontés de son père Omar
Toujours d'après le journal, l'un des observateurs a été même, comme par hasard, la cible de certains journaux du pays, recevant même, à huis clos des menaces de mort.
Une nouvelle information qui vient entacher la victoire annoncée d'Ali Bongo par la Cenap et la cour constitutionnelle.
@Serein,
Vous ne comprenez rien. Vous croyez que Hollande ou Barack peuvent décider de leur propre chef de mettre des gens sur écoute ?
Peut-être que votre référence, c’est Poutine car lui peut le faire, vu qu’il dirige un pays de non droit.
Qu’allez-vous ressentir si demain vous êtes mis sur écoute ?
O n est fatigué de vous, ce n’est pas ce qui est nouveau sur la terre.
bien dit prédecesseurs
Vraiment les occidentaux le font tout les jours au vu et l’issue de tout le monde ça dérange personnes alors vraiment je trouve pas ça choquant !!!!!!!!!!!!
@Félix,
Vous vivez sur quelle planète ? Où avez-vous vu les occidentaux mettre des gens sur écoute et que ca n’a pas posé problème ?
Pour mettre sur écoute il faut une décision de justice.
C’est avec des »comme vous » que l’état de droit aura des difficultés à voir le jour. Retenez qu’un gouvernement n’a pas le droit de mettre des gens sur écoute sans décision de justice.
à supposé que c’était vrais qu’il a mis le observateurs européens à l’écoute ( ce qui reste d’ailleurs à prouver) les USA et tous les autres pays occidentaux le font tous les jours,et puis les mettre à l’écoute a quelle influence sur le choix des gabonais?
@Josué,
Ils le font tous les jours dans quel cadre ?
Qu’un chef d’Etat mette sur écoute des personnes à surveiller en politique, n’est pas chose première et unique entendue. Seulement lorsque par le passé, cela a été prouvé, à quel résultat le traitement de l’affaire a t-on aboutit ? Justice a t-elle été rendue ou le statuquo a t-il été maintenu ? Seulement la justice des pauvres, celle de Dieu pour les pauvres justiciables, elle, arrive toujours, tôt ou tard. L’équilibre devra s’établir dans tous les cas.
Ce sont des prérogatives qui relèvent du président de la république, tout simplement
Cela existe en France aux USA au Japon etc