Houéyogbé : les enseignants en grève après des faits de violence sur un directeur

Les activités pédagogiques dans les collèges d’enseignement général de la commune de Houéyogbé dans le département du Mono ont été perturbées ce mardi 25 octobre 2016. A l’origine de cette perturbation qui devrait se poursuivre encore demain mercredi 26 octobre, un mouvement de grève.

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Ce mouvement de grève de quarante-huit (48) est déclenché par le collectif des enseignants de la commune en protestation contre ce qu’ils qualifient d’acte de « barbarie » perpétré par les éléments de compagnie de brigade de commune contre l’un des leurs, précisément le directeur du collège d’enseignement général de Dahounoumè.

L’acte en question, à en croire les manifestants très remontés, s’est produit vendredi 21 octobre dernier. Alors de retour d’une « mission régalienne », le directeur aurait été interpellé par les éléments de la brigade. Ces derniers, bien que le premier responsable du CEG de Dahounoumè, ait présenté son ordre de mission et sa carte nationale d’identité, sur ordre du commandant de brigade de Houéyogbé, auraient brutalisé et déshabillé et de force le directeur Hyacinthe Tossou. Ensuite le directeur du CEG, aux dires des enseignants grévistes, a été placé en garde à vue.

C’est donc pour ces actes de « violence gratuite » que les enseignants ont déclenché le mouvement de grève. Il faut signaler qu’avant cette motion de grève, les enseignants étaient dans les rues de la commune hier, lundi 24 octobre, pour dénoncer ces faits de barbarie et exiger des sanctions à l’encontre des auteurs et responsables de ces violences.

La marche, soulignons-le, a été suivie d’un sit-in à la mairie de la commune.

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