Une nouvelle fonction à l’international pour l’ancien chef d’Etat béninois Thomas Boni Yayi. Sur invitation de la Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), Irina Bokova, l’ancien président Boni Yayi siégera au Conseil d’administration de l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie (Uil) basé à Hambourg en Allemagne.
Bonne nouvelle pour le Bénin ! Les efforts du président Boni Yayi pour l’accès de tous à l’éducation continuent d’être reconnus à l’international. L’ancien Chef de l’Etat, a été invité, le 07 octobre 2016, par la Directrice Générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la Culture (Unesco), Irina Bokova, à siéger au Conseil d’Administration de l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie (Uil), à Hambourg, en Allemagne, en qualité de membre titulaire. Son mandat prend fin le 31 décembre 2019.
Conformément à ses statuts, le Conseil d’Administration doit, entre autres, déterminer et approuver la politique générale de l’Institut ainsi que la nature de ses activités sur une période de deux ans établies dans le cadre de la Conférence générale et examiner le programme de l’UIL en vue de prendre les mesures appropriées pour les futurs développements souhaités.
Pour rappel, durant ses deux quinquennats (2006-2010) le Président Boni Yayi avait concentré ses efforts, entre autres, sur l’éducation, pour rendre les écoles accessibles et gratuites à tous les enfants et ainsi leur permettre d’apprendre à lire et à écrire. Les efforts de son Gouvernement dans ce secteur portaient sur la construction d’infrastructures scolaires, le recrutement et la formation des enseignants, l’amélioration des conditions de vie et de travail des apprenants et enseignants…
Le système éducatif représentait 30 % du budget national. La gratuité des enseignements maternel et primaire (filles comme garçons) et la gratuité de l’enseignement secondaire pour les filles uniquement (de 6ème jusqu’en 3ème avec la volonté d’étendre la mesure jusqu’en terminale) étaient une réalité. Sans oublier la gratuité de l’enseignement supérieur pour la première inscription à l’université alors que les étudiants payaient 15.000 F CFA avant cette mesure. Le Bénin était le seul pays du continent à prendre une telle mesure. Les actions entreprises par l’ex-chef d’Etat pour faciliter l’accès de tous à l’éducation sont nombreuses. Plus besoin de les rappeler puisque les acquis sont palpables.
En réalité, l’ancien régime a travaillé dans une dynamique nouvelle pour promouvoir l’équité et l’égalité des chances à tous les enfants béninois. Cette initiative a permis non seulement l’accélération des progrès vers l’atteinte de l’OMD N°2 qui est d’assurer une éducation primaire pour tous mais aussi de promouvoir le droit à l’éducation pour tous les enfants.
Au Bénin, en 2012, selon l’Unicef, grâce aux actions du Gouvernement, 9 garçons sur 10 et 8 filles sur 10 scolarisables vont à l’école. De même, 7 garçons sur 10 et 6 filles sur 10 achèvent le cycle primaire. Certes des progrès restent encore à faire pour relever le niveau du système éducatif béninois. Mais l’ancien Gouvernement peut être fier du devoir accompli. Car, les progrès accomplis ces dernières années par notre pays dans le secteur de l’éducation sont positifs et ont permis d’accroître considérablement le nombre d’enfants, de jeunes et d’adultes bénéficiant de leur droit à l’éducation. Ce sont donc tous ces efforts patents qui ont motivé la décision de l’Unesco. L’on ne peut que souhaiter bon vent à notre ancien Chef d’Etat dans ses nouvelles fonctions
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