Opération de libération des espaces publics: José Tonato explique le bien fondé de cette mesure

Le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Tonato, a, dans l’après-midi d’hier, mercredi 23 novembre 2016, expliqué les tenants et les aboutissants de l’opération de libération du domaine public. C’est à la faveur d’une conférence de presse à Novotel hôtel à Cotonou.

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Les personnes qui occupent anarchiquement les espaces publics ont jusqu’au 02 janvier 2017 pour les libérer. Cette date est la phase de libération « contrainte » de ses espaces. C’est  ce que l’on peut retenir comme message poignant des propos du ministre du cadre de vie et du développement durable, José Tonato. C’est à la faveur d’une conférence de presse, hier, mercredi 23 novembre 2016 à Novotel hôtel à Cotonou qu’il l’a fait savoir. L’objectif de cette mesure est d’améliorer le cadre de vie des Béninois et permettre à chacun et à la communauté nationale de mieux vivre pour mieux prospérer. Dans son discours, José Tonato a rappelé que «notre cadre de vie est dégradé». Et cela a pour conséquence le manque d’attractivité, le défaut d’hygiène et le dysfonctionnement des principales agglomérations a-t-il indiqué. Il estime que l’encombrement des trottoirs et terre-plein centraux entraîne la perturbation de la circulation et des déplacements des piétons, l’augmentation des risques d’accidents, la paralysie de la mobilité etc. C’est fort de la complexité et de la sensibilité du sujet, que notre démarche s’inscrit dans une démarche progressive. Cette démarche obéit à trois principes : privilégier la sensibilisation et la communication pour une libération « spontanée » des espaces, laisser aux personnes physiques et morales concernées le temps de s’organiser pour se conformer à la décision et  la non intervention de l’Etat avant le 02 janvier 2016, a laissé entendre le ministre. Après la campagne de marquage lancé, « nous irons sur certains axes pour nous assurer de ce que le marquage est conforme aux prescriptions. Et au besoin corriger les imperfections » a expliqué José Tonato. En concluant ses propos, le ministre  a rappelé que le domaine public n’appartient pas à l’Etat mais à tout le monde. Par conséquent, force doit rester à la loi.

« Je compte sur le civisme des uns et des autres pour qu’avant le 02 janvier 2017, ces occupants quittent de leur propre gré » a-t-il souhaité.

Abondant dans le même sens, Modeste Toboula, préfet du littoral, a donné des statistiques du mois d’octobre sur les personnes les plus exposées aux accidents de circulation. Sur les 3000 cas d’accidents enregistrés plus de la moitié des personnes  victimes sont des piétons a-t-il fait savoir

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