Commencée depuis le mardi dernier, la grève de 72 heures par semaine déclenché par le Syndicat des travailleurs des services de la santé humaine (Syntrasesh), est bel et bien suivie par leurs syndiqués. Conséquence, les centres de santé publics sont paralysés au Bénin.
Les membres du Syndicat des travailleurs des services de la santé humaine (Syntrasesh) sont décidés à reprendre le service seulement après la satisfaction de leurs revendications. C’est du moins ce que l’on peut dire au regard de la paralysie encore cette semaine des hôpitaux publics au Bénin. Commencée depuis le mardi dernier, la grève de 72 heures par semaine déclenchée par le Syndicat des travailleurs des services de la santé humaine (Syntrasesh), est largement suivie par leurs syndiqués. Dans la matinée de ce mardi 15 novembre 2016, les affiches sont expressives à l’hôpital de zone de Calavi. ‘’Tous les mardis, mercredis et jeudis, je suis en grève et je reste chez moi. Et toi ?’’. C’est ce que l’on peut lire sur les murs intérieurs et extérieurs de ce centre de santé public. Le message est clair, les membres du Syntrasesh, sont déterminés à aller jusqu’au bout de cette lutte. A preuve ; les bureaux sont fermés, le personnel dans sa majorité est absent. Sur la cour, les parents des malades qui errent en quête d’un médecin. L’ambiance dans ce grand centre de santé public n’est réduite qu’à de pareilles scènes ce mardi. Ce mouvement de grève est largement suivi dans cet hôpital de zone tout comme au Centre national hospitalier universitaire (Cnhu) de Cotonou en passant par celui de Mènontin. On y trouve quelques agents qui assurent au moins les premiers soins. Mais eux, ce sont les agents contractuels de l’Etat.
Il faut rappeler que les grévistes exigent entre autres, la signature par le ministre des arrêtés d’éligibilité des agents contractuels de l’Etat omis. Ils réclament également la correction des disparités catégorielles des paramédicaux agents contractuels de l’État, l’adoption du décret issu de la relecture du statut particulier des corps des personnels de la santé. Le Sg Soulé Salako et les militants du Syntrasesh voudraient, en outre, la modification des textes en vue de l’organisation des concours professionnels pour les ACE. La remise des contrats et le paiement des salaires avec rappels pour certains et de primes diverses sont aussi exigés par les grévistes qui rendent seul le gouvernement responsable des déconvenues de cette grève
Laisser un commentaire