Que pense le prĂ©sident ivoirien Alassane Ouattara du retrait des pays africains de la Cour pĂ©nale internationale. De nombreux africains se posaient la question. Surtout lorsqu’on sait que le jugement de Laurent Gbagbo, ancien prĂ©sident ivoirien après les Ă©vĂ©nements de 2011 a lancĂ© les premières attaques virulentes contre la CPI.
Il y’a quelques jours, trois pays africains annonçaient leur retrait de la cour pĂ©nale internationale. Premier Ă ouvrir le bal, le Burundi a Ă©tĂ© suivi de l’Afrique du Sud, puis de la Gambie, pays de la procureure Fatou Bensouda. Depuis la Cour craint un effet domino, et a appelĂ© les trois pays au dialogue (lire ici).
Le regard Ă©tait depuis lors tournĂ© vers les autres pays africains. Soutenue par un bon nombre d’entre eux dont la CĂ´te d’Ivoire, la CPI n’entend pas baisser les bras. C’est ce qu’a confirmĂ© la procureure Fatou Bensouda dans une interview.
Lire Annonces de retrait de la CPI : première réaction de la procureure Fatou Bensouda
Intervenant sur la dĂ©cision de retrait de la CPI des trois pays africains, après une rencontre avec le premier ministre français, Manuel Valls, M. Alassane Ouattara, prĂ©sident de la CĂ´te d’Ivoire a tenu Ă rassurer les membres de la Cour, et la France qui s’inquiĂ©tait du dĂ©part des africains (lire ici).
“Ce sont des dĂ©cisions souveraines mais la CĂ´te d’Ivoire n’a pas l’intention d’aller dans cette voie’’ a t-il affirmĂ© (sans incriminer les trois pays sur le dĂ©part).
Pour rappel, bien que l’ancien prĂ©sident soit toujours en jugement devant la Cour, le prĂ©sident Ouattara avait dĂ©clarĂ© en fĂ©vrier dernier ne plus vouloir envoyer des ivoiriens Ă la CPI.
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