Alors qu’il mettait une forte pression pour avoir le feu vert du parlement pour des prêts internationaux, le Président nigérian Muhammadu Buhari a enregistré un sérieux revers. Les parlementaires se sont opposés à l’engagement de l’Etat nigérian d’obtenir des accords de prêts extérieurs estimés à 30 milliards de dollars au total que l’exécutif voudrait contracter pour financer la relance de l’économie.
Dans sa lettre en date du 25 octobre, le Président Buhari indiquait que ce sont des prêts dont son gouvernement a besoin pour financer des projets de développement de l’agriculture, l’éducation, de réalisation d’infrastructures dans des programmes d’un coût global de 29,96 milliards de dollars. En quête d’importants financements pour résorber l’impact de la dévaluation de sa monnaie, le Nigéria a enregistré selon le Bureau national des statistiques (Nbs) une forte baisse des dollars investis au second semestre de 2016 avec un recul de -75,73% comparativement à la même période en 2015. Dans cette situation critique, les démarches du Nigéria vers la Banque Mondiale et ses grands partenaires techniques et financiers dont la Chine restent infructueuses.
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