Wanep-Bénin en campagne contre le harcèlement sexuel en milieu scolaire

Jusqu’au 10 décembre prochain, se tient, une campagne  de 16 jours contre le harcèlement sexuel en milieu scolaire lancée ce vendredi 25 novembre au Ceg1 Abomey-Calavi par Wanep-Bénin et ses partenaires dont Giz à travers une discussion publique qui a mobilisé une multitude d’élèves dudit collège et ceux des Ceg Godomey, Houéyiho, Cocotomey pour « oser briser le silence »  autour du fléau qui mine  les établissements scolaires d’enseignement .

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Grande mobilisation contre le harcèlement sexuel en milieu scolaire.  Ce vendredi 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes,  Wanep-Bénin a lancé l’édition 2016 de la campagne des «16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre» consacrée à la lutte contre le harcèlement sexuel en milieu scolaire. Le lancement a eu lieu à travers une discussion publique au Ceg1 Abomey-calavi où des centaines d’élèves de ce collège et d’autres établissements ont été mobilisés pour une action d’envergure. Cette campagne qui s’étend jusqu’au 10 décembre prochain, journée des droits humains, selon Prudence Dahodékou, «invite chaque personne à se mobiliser pour mettre un terme aux violences faites aux femmes et aux filles  à travers le monde». La discussion publique initiée devrait, a-t-il assuré, permettre de «discuter des affres du harcèlement sexuel en milieu scolaire sur les élèves, d’échanger sur la partition à jouer par les parents afin que le phénomène puisse être très tôt circonscrit». Au-delà des parents, et du Ceg1-Calavi, c’est une discussion qui se poursuit sur les pages Facebook et compte Twitter de Wanep-Bénin où des débats seront animés chaque jour pendant la période de la campagne. L’ampleur du phénomène visé est donnée par  Andréas König,  Directeur de la Giz,  partenaire de Wanep pour cette campagne. «Selon l’estimation de l’Onu-femmes, 35% des femmes, c’est-à-dire une femme sur trois dans le monde a été victime de violence sexuelle et ou physique à un moment donné de la vie… Chaque année 246 millions de filles et de garçons subissent des violences à l’école» a signalé Andréas König, déplorant un drame ayant cours malgré l’existence de conventions internationales et lois nationales de répression du harcèlement sexuel et de protection des  victimes. «Les violences basées sur le genre en milieu scolaire constituent un obstacle majeur au droit à l’éducation de la jeune  génération… Les violences sexuelles détruisent des vies et affectent le tissu social» a-t-il aussi dénoncé, appelant à combattre le silence autour du phénomène.  Avec cette campagne, se réjouit Mme Chantal Quenum, Directrice du Ceg1 Ab-Calavi, «nous avons 16 jours pour en parler, 16 jours pour combattre, 16 jours pour vouloir faire vivre la femme». Elle a indiqué qu’au-delà du milieu scolaire, le combat doit se faire partout où le harcèlement sexuel a lieu.

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