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Education: pourquoi Talon doit sauver l’école turque au Bénin

Par Franck Dossi
il y a 4 ans
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Ngozi Okonjo-Iweala (Photo Joshua Roberts/Reuters)

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Sauf changement de dernière minute, le chef d’Etat béninois, Patrice Talon, se rendra en Turquie les 05 et 06 décembre. Cette visite d’amitié et de travail, lundi et mardi, intervient dans un contexte où les écoles dites turques implantées dans plusieurs pays africains dont le Bénin sont dans le viseur des autorités turques.

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Le président Recep Tayyip Erdogan a décidé de les fermer. En septembre dernier, son ministre de l’éducation, Ismet Yilmaz a, sans citer de noms, annoncé l’ambition de la fondation « Maarif », de reprendre plus de 65 écoles liées au mouvement Hizmet dans 15 pays. Il s’agirait d’une stratégie, selon des sources gouvernementales, pour aboutir à la fermeture des écoles mouvement. La reprise de ces écoles par cette fondation permettrait de contourner la résistance de certains dirigeants africains aux désirs d’Ankara. Cette décision du gouvernement turque s’explique par le fait des sympathisants du mouvement Hizmet sont accusés d’avoir orchestré le coup d’Etat manqué du 15 juillet dernier. On se rappelle d’ailleurs qu’au lendemain de cette tentative de putsch foiré, les autorités turques avaient lancé une répression massive contre le mouvement Hizmet. 20.000 fonctionnaires accusés de connivence avec ledit mouvement ont été arrêtés. Près de 150. 000 ont été licenciés. Le monde des affaires n’a pas échappé à cette « purge » avec la confiscation des avoirs de certaines entreprises et l’arrestation de plusieurs hommes d’affaires.

Au service du développement de l’éducation en Afrique

La dirigeante de la Coalition d’action de la société civile pour l’éducation pour tous (Csacefa), regroupant plus de 600 organisations de l’éducation et de la société civile, a reconnu que ces écoles, dans le viseur d’Ankara, contribuent au développement de l’éducation dans les pays africains. Elle a donc exhorté les autorités des pays concernés à résister aux souhaits du régime d’Erdogan.

« Comment cela est-il possible ? Une Ong prenant en charge des investissements privés avec l’aide du gouvernement ? », s’est interrogée Mme Chioma Osuji.

« Ce n’est pas possible, a-t-elle poursuivi. Ils ne peuvent pas juste se réveiller un jour et prendre en charge les écoles. Ce serait terrible. (…) C’est l’Afrique. Nous ne permettrons à aucun pays étranger de nous traiter comme un continent bananier. Je ne vois vraiment aucun pays d’Afrique qui accepterait ça. Certainement pas le Nigéria. On y rencontrerait une vive opposition ».

Au Bénin par exemple, 90% du personnel de l’UFUK, cette école turque, est composé de cadres béninois. Les apprenants béninois représentent 99% de l’effectif. Donc, elle contribue non seulement à la formation des cadres béninois, mais aussi à la création d’emplois et renforce les relations diplomatiques entre les deux pays. La décision d’Ankara est diversement accueillie par les dirigeants africains. Certains pays dont le Nigéria, l’Afrique du Sud, le Kenya et le Cameroun y ont opposé un refus catégorique. D’autres y ont par contre accédé, notamment la Somalie et la Guinée-Conakry. Les bénéficiaires de l’Ufuk plaident pour que les autorités turques reviennent sur leur décision. Ils souhaitent également que le président béninois Patrice Talon réagisse comme ses pairs du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Kenya et du Cameroun.

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