2017, l’année des grands bouleversements au Cnco/Bénin

Pour la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme au Bénin, le Fonds mondial fait la mise en œuvre des solutions et le suivi au niveau national par le biais du Conseil national de coordination et d’orientation (Cnco/Fmstp/Bénin) qui en 2017 doit passer deux étapes majeures de sa vie.

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Il constitue au Bénin, l’œil du Fonds mondial basé à Genève en Suisse. C’est le Conseil national de coordination et d’orientation des interventions financées par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme en République du Bénin (Cnco/Fmstp/Bénin). Depuis fin 2014, ce Conseil a retrouvé sa forme et a pu soumettre pour une première en avril 2015, une note conceptuelle. 2017 s’annonce comme une année carrefour dans la vie de cette structure. Ceci, sur deux axes, à en croire la 1ère Vice-présidente de l’organe, Justine Houzanmè Ajavon. C’est l’année de soumission des nouvelles demandes de financement, pour ne pas dire une nouvelle note conceptuelle pour le compte de la triennale 2018-2020. «Nous ne parlerons plus de note conceptuelle mais de demandes de financement», clarifie la Vice-présidente. Le compact signé en 2015 entre les partenaires techniques et financiers du secteur santé et le Ministère de la santé arrive à  terme l’année prochaine.

«Il y a donc à remobiliser tous les acteurs pour évaluer les plans stratégiques, analyser s’il faille les renouveler, apprécier les projets pertinents à retenir pour l’élaboration de la demande de financement qui doit être alignée sur les priorités nationales.» indique Justine Houzanmè Ajavon.

Dans l’élaboration de ces demandes de financement, au-delà de la qualité technique, il faudra pour le Bénin, définir des cibles de résultats beaucoup plus ambitieuses et des objectifs plus intéressants à atteindre et penser à la consommation effective des fonds, car il est constaté que la consommation budgétaire est faible mais les objectifs sont parfois atteints. «C’est pourquoi nous insistons sur l’ambition des cibles» affirme la Vp. Elle explique : «Lorsque vous avez les résultats, vous définissez les cibles en rapport aux ressources dont vous disposez. Vous ne pouvez pas disposer de beaucoup de ressources et définir des cibles trop modestes. Les résultats ont toujours été atteints avec une petite consommation budgétaire, il faut aller au-delà, être plus ambitieux dans la définition des cibles et compléter cette définition des cibles par de nouvelles activités dans la reprogrammation. Nous ne voulons plus avoir beaucoup d’argent dans la main mais en disposer réellement.»

Le renouvellement du Cnco

L’autre axe de défis pour le Cnco/Fmstp/Bénin en 2017 sera le renouvellement de ses membres. Pour mémoire, ces derniers ont été élus en 2014 pour un mandat de trois ans. «2017 sera l’année des grands bouleversements en termes de renouvellement des instances du Cnco» annonce la Vice-président Justine Houzanmè Ajavon. Elle informe que le processus de renouvellement doit être bouclé pour qu’en janvier 2018, les nouveaux membres y siègent.

Le Cnco, c’est au total 54 membres dont 27 titulaires et 27 suppléants provenant de trois sous-secteurs constitutifs de l’organe qui sont, le secteur public, la société civile y compris le secteur privé et les partenaires techniques et financiers. Autrement, c’est une structure multipartite composée de six ministères, des partenaires techniques et financiers, de la société civile, des groupes cibles. «Chaque sous secteur présente des représentants dont un est élu au niveau du bureau de trois membres composé du président émanant du secteur public, du premier vice-président provenant de la paire société civile/secteur privé et du deuxième vice-président qui vient du rang des partenaires techniques et financiers.» Cette structure fonctionne comme un Conseil d’administration du Fonds mondial au Bénin. «Sinon, en générique dans l’organigramme du Fonds mondial, on parle d’instance de coordination nationale (Icn) ou en anglais du Country coordination mecanism (Ccm). Le Cnco fait partie de l’organigramme du Fonds mondial et c’est le Bénin qui a voulu s’appeler ainsi.» précise la Vice présidente. Il est le répondant direct du Fonds mondial, à en croire Gilles Cesari qui s’occupe du portefeuille Bénin au niveau de l’institution financière à Genève. Il confie: «Nous on est à Genève, on n’a pas de bureau ici. Cette instance nationale est responsable de la mise œuvre des solutions au niveau national. Elle a la charge de faire le suivi avec les bénéficiaires principaux de la mise en œuvre de la subvention du Fonds mondial.» A noter que le Cnco, d’après sa première vice-présidente, est financé à hauteur de 90% par le Fonds mondial. Pour le reste, c’est sur le budget national

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