Mise en œuvre du Pag au Meem : Un atelier pour faciliter son applicabilité

Le jeudi 12 janvier dernier, s’est ouvert à Cotonou un atelier sur « l’internalisation des volets Energie, Eau et Mines du Programme d’Action du Gouvernement 2016-2021 ». Prévu pour durer deux jours, l’atelier regroupe les cadres et responsables sectoriels du ministère de l’Energie, de l’Eau et des Mines.

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Que faire pour traduire dans les actes les volets Energie, Eau et Mines du Programme d’Action du Gouvernement 2016-2021. Voilà les raisons qui fondent l’organisation à Cotonou d’un atelier sur le contenu du PAG dans les domaines sus cités. Initié par le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Mines (MEEM), son ouverture officielle qui a eu lieu ce jeudi est d’ailleurs assurée par ce dernier. Et c’est d’ailleurs l’occasion pour le directeur de la Programmation et de la Prospective (DPP) du ministère de rappeler les objectifs globaux assignés à l’atelier.

Pour Thierry SOHOTO, il s’agit de comprendre de façon générale le contenu du PAG 2016-2021, mais particulièrement de s’approprier les projets phares et prioritaires dans les secteurs de l’Energie, de l’Eau et des Mines pour le quinquennat en cours. Par conséquent, l’atelier « vise à initier un cadre d’échanges entre les acteurs au plus haut niveau sur le contenu du PAG, mais aussi sur le dispositif du suivi-évaluation, les facteurs et les conditions critiques pour la réussite des actions définies… ». Dès lors, il a invité les participants « à retrousser les manches, pour contribuer à la pause la première pierre qui doit servir à bâtir notre nation ».

Nombreux enjeux et défis

Avant d’ouvrir officiellement les travaux, le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Mines s’est évertué à rappeler les raisons qui ont milité à l’avènement du PAG intitulé « Bénin Révélé » conçu sur la base d’un diagnostic profond faisant état de graves insuffisances à divers niveaux. Ainsi, des nombreux projets structurants et stratégiques concernent tous les domaines sous tutelle du MEEM. A en croire le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, « l’insuffisance des capacités propres de production d’énergie électrique, un faible taux d’accès des ménages à l’électricité, la mauvaise gestion et la faible capacité d’absorption des ressources financières, des difficultés de mobilisation de ressources en eau dans les zones de socle cristallin… et pour le secteur des mines et des hydrocarbures, une très faible contribution au développement économique de note pays ». Selon ses dires, « 07 projets phares dont 04 dans le domaine de l’énergie et des mines, et 03 dans le secteur de l’eau, et 21 projets prioritaires » seront mis à contribution pour faire face aux nombreux enjeux et défis. 760 milliards F.CFA pour les secteurs de l’eau et des mines, 519 milliards F.CFA pour l’eau seront nécessaires, évalue-t-il.

Comme on le constate, « le chantier est très vaste et il est important que les uns et les autres connaissent le contenu et toutes les parties prenantes, afin que nous puissions y jouer pleinement notre partition… », a conclu le ministre Dona Jean-Claude Houssou.

A la fin des travaux, il est prévu que les responsables des structures concernées du MEEM recevront leurs lettres de mission. Et une évaluation périodique sera faite sur la base de ce document. Ouvert ce jeudi 26 janvier 2017, l’atelier prend fin ce vendredi 27 janvier à l’INFOSEC de Cotonou

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