En Côte d’Ivoire, les premiers mutins expriment leurs regrets. Ils ont fait leur mea culpa ce mercredi à Bouaké d’où est partie la mutinerie en début du mois, s’accusant d’avoir terni l’image de leur pays.
La cérémonie de demande de pardon a eu lieu au Palais du Carnaval en présence des autorités religieuse, administrative et militaire qui ont joint leurs voix à celle du représentant des mutins pour porter le mea culpa à la population et aux premières autorités politiques du pays.
Porte-parole des mutins au regret, le sergent Yacouba Diallo a reconnu qu’ils sont coupables de violence, de menaces et d’usage abusif d’armes pour leur revendication corporatiste. Cela ne devrait plus se répéter selon le sergent qui a promis la soumission totale à la hiérarchie.
Selon Amadou Bamba, deuxième adjoint au maire de Bouaké, la mutinerie a fait fuir des entreprises et des sponsors qui s’étaient engagés pour soutenir l’organisation du Carnaval, le plus grand évènement culturel annuel de cette ville ivoirienne.
Le sergent a lui-même reconnu que la mutinerie a causé la psychose et entamé la confiance en l’armée ivoirienne. Malgré le regret exprimé de ces mutins à qui le gouvernement a accordé une prime de 12 millions Cfa par soldat, personne ne peut encore parier sur la résolution de la crise au sein de l’armée ivoirienne. De nouveaux mutins réclament des primes et n’ont pas encore été satisfaits.
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