Après la proclamation le 28 décembre 2016 du concours de recrutement des instituteurs et enseignants, Adidjatou Mathys, Ministre du travail, de la Fonction publique et des affaires sociales, a donné les tenants et aboutissants dudit concours. C’est au cours d’une conférence de presse organisée le lundi 09 décembre dernier, à la salle de conférence du ministère de la Fonction publique à Cotonou.
Sur la polémique relative à la fraude dans le récent concours de recrutement des instituteurs et enseignants, Adidjatou Mathys, Ministre du travail et de la Fonction publique, a fait une sortie, lundi 09 janvier 2017, pour rassurer les Béninois sur transparence du concours. C’est au cours d’une conférence de presse, à la salle de conférence dudit ministère à Cotonou. Dans son allocution, elle a expliqué que le gouvernement veut redorer l’image de la fonction publique. Selon le ministre, la réussite de ce concours réside dans la vision du gouvernement de faire de notre administration, une administration plus compétente.
« Le travail qui a été fait par mon ministère avec l’office du Baccalauréat rentre dans le cadre de la réforme envisagée en matière de concours de recrutement à la fonction publique » a-t-elle confié.
Aux dires d’Adidjatou Mathys, cette réforme est nécessaire afin que la population ait confiance en notre administration. Pour y parvenir, nous avons d’abord commencé par concevoir et faire adopter par toutes les structures concernées un manuel de procédure de gestion des concours de recrutement à la Fonction publique. Ensuite, conformément aux instructions du conseil des ministres nous avons mutualisé les expériences. En dehors de ça, nous avons conçu le processus d’informatisation de l’organisation des concours. Enfin ce qui nous a aidés à réussir ce concours, c’est la volonté de réformer les choses dans notre pays. Elle a rassuré comme Alfred Kokou Nombimé et Alphonse Da Silva les Béninois que désormais ce seront les plus méritants qui seront déclarés admis aux concours de recrutement.
6194 admis au lieu de 7033
Alfred Kokou Nombimé, Directeur du recrutement des agents de l’Etat (Drae) a expliqué les raisons pour lesquelles le nombre de candidats admis est en deçà de celui attendu. Le ministère des enseignements primaires et secondaires a exprimé le besoin de 3601 enseignants. Mais finalement, c’est 3484 qui ont été déclarés admis. « La raison est toute simple » a-t-il déclaré.
« Nous avons constaté qu’au niveau du corps des instituteurs des enseignements maternels sur 140 places ouvertes il y a 23 candidats seulement qui ont déposé leurs dossiers » a mentionné le Directeur.
Et les 23 ont été déclarés admis a fait savoir Alfred Nombimé. Selon lui, c’est ce qui justifie le nombre actuel d’admis. Au niveau des enseignements secondaires, techniques et de la formation professionnelle le ministère a exprimé un besoin de 3432. Et 2510 enseignants ont été déclarés admis. A ce sujet, il estime que ce n’est pas parce que l’on a besoin de 3432 enseignants qu’il faut prendre tous ceux qui ont déposé les dossiers. « Il y a eu des critères et ce sont les méritants qui ont déclarés admis » a-t-il poursuivi. De plus, au niveau de certaines spécialités ou certains corps, nous avons constaté que le nombre de candidats inscrits est inférieur au nombre de places ouvertes au concours. Selon lui, tous ces aspects réunis justifient le recrutement des 6194 enseignants au lieu de 7033. Abondant dans le même sens, Alphonse Da Silva, Directeur de l’Office du baccalauréat, a témoigné que sa structure a joué sa partition
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