Cpi : les pro-Gbagbo prêts à financer la reprise du procès

Les partisans de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo sont prêts à financer la Cour pénale internationale (Cpi) pour la reprise de son procès et celui de son  ancien ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé.

A moins d’un mois de la reprise du procès conjoint des deux personnalités politiques ivoiriennes jugées pour leurs rôles présumés dans la dévastatrice crise postélectorale de 2010 suspendu pour défaut de moyens financiers, les soutiens de l’ancien Chef d’Etat apprennent qu’ils se mobilisent pour aider l’instance internationale de justice.

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« Nous avons clairement dit que nous y allons le 06 février 2017 afin de remettre à la Cpi des moyens financiers dont elle manque pour accélérer le procès. Nous réunissons actuellement les fonds alors permettez que je ne puisse pas en dire plus » a indiqué dans une interview à Koaci.com, Fabrice Beko, principal organisateur du rassemblement des pro-Gbagbo à la Haye.

Les soutiens à Laurent Gbagbo appellent la Cpi à le libérer. Une pétition internationale lancée à cet effet a recueilli plus de 25 millions de signature. A cette importante mobilisation, la Cpi affiche une fin de non-recevoir. L’instance internationale de justice avertit qu’elle ne se laissera pas influencer par cette pétition.  « Personne n’a dit que la pétition était adressée à la Cpi. Effectivement, ceux qui influencent la Cpi, c’est le Conseil de sécurité de l’Onu et les pays qui s’en servent pour étendre leur hégémonie en Afrique » a rétorqué Fabrice Beko annonçant une grande mobilisation à la reprise du procès le 06 février prochain.

Une réponse

  1. Avatar de Le général d'bonoua
    Le général d’bonoua

    Bien bien on s’attendait à cela donc les pros Gbagbos ont suffisamment d’argent comme ça ? C’est eux qui disent qu’on a gelé leurs compte, où l’organisateur a trouvé le moyen d’escroquer ces condisciples ? Après les25 millions de signatures l’heure de se remplir les poches a sonné, pauvre gbagbo il est devenu un fon de commerce même pour ces partisans. Qui vivra longtemps verra.

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