Dans le cadre de la célébration des 10 ans d’existence de l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel (Isma), il se tient jusqu’au samedi prochain à Cotonou, la première édition du Festival international du court métrage des écoles de cinéma (Ficmec) lancée le mercredi 11 janvier dernier sous le signe des valeurs de la culture béninoise.
Cotonou, point de rencontre depuis 72 heures, de professionnels du cinéma, d’enseignants, de responsables et étudiants d’écoles de cinéma de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe. C’est la première édition du Festival international du court métrage des écoles de cinéma (Ficmec). C’est l’une des initiatives de l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel (Isma) pour marquer son 10è anniversaire de création. A la faveur de la cérémonie officielle de lancement à l’hôtel Azalaï de Cotonou sous l’animation du groupe Gangbé Brass band, le départ a été pris mercredi «sous le signe des valeurs de la culture béninoise». «C’est un jour mémorable pour le Bénin dans le 7ème art» dira le Ministre du tourisme et de la culture, Ange N’koué.
«Le but de ce festival est de renforcer la place culturelle du Bénin sur le plan international et d’offrir aux jeunes cinéastes des quatre coins du monde, une occasion de se rencontrer, de s’ouvrir sur des pays, des cultures, des traditions et des cinémas différents» explique le Président fondateur de l’Isma et promoteur du festival, le colonel Marcellin Zannou. C’est aussi à l’en croire, un festival pour «dynamiser la production audiovisuelle et cinématographique au Bénin et en Afrique ainsi qu’à assurer la relève dans les métiers du 7ème par les jeunes cinéastes». Il permettra au cinéma africain de se hisser haut, reconnaît le Ministre Ange N’koué. Selon Garth Holmes, Chair Cara du Centre international de liaison des écoles de cinéma et de télévision (Cilect), Ficmec a beaucoup d’opportunités pour les participants qui pourront décrocher des collaborations. Il permettra aussi selon lui, de renforcer les liens entre les pays pour le développement. A en croire le promoteur du festival, c’est en effet un événement qui donne l’occasion aux peuples africains de s’affirmer, de faire la lumière sur leur richesse.
«Il faut que l’histoire des Africains soit racontée, soit restituée par les Africains. Il faut qu’ils reprécisent ce que l’Afrique est et ce qu’elle n’est pas», soutient le promoteur.
A la présente édition du Ficmec, l’histoire est racontée à travers 69 films de 14 écoles de cinéma avec la participation des pays comme l’Afrique du Sud, le Bénin, le Burkina-Faso, la Belgique, le Gabon, le Ghana, le Liban, le Maroc, Niger et le Togo.
Le Ficmec c’est aussi 9 prix en compétition. C’est également un colloque sur le thème «L’audiovisuel à l’ère du numérique en Afrique». Il regroupe à Cotonou des chercheurs qui partageront avec les gouvernants, les étudiants,… leur réflexion sur comment penser les médias audiovisuels aujourd’hui à l’ère du numérique dans le contexte africain. «Le colloque de Cotonou se propose de revenir sur les différents aspects du numérique appliqué aux composantes de l’audiovisuel –la radio, la télévision, le cinéma, le web journalisme- et les conséquences sociales de cette révolution technologique en Afrique» précise le président-fondateur de l’Isma
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