Interpellation du président de Pétrans-Bénin : protestation des transporteurs à Djougou

Abdoulaye Ibrahim, le président du Patronat des entreprises de transport au Bénin (PetransBénin) et promoteur de la compagnie de transport Amaga n’est plus libre de ses mouvements d’aller et de venir. Le syndicaliste a été interpelé hier, jeudi 5 janvier 2017. Les motifs de son interpellation seraient liés à deux affaires.

Publicité

La première affaire, selon le président du Syndicat des transporteurs et importateurs non affiliés du Bénin (Syntra-Inab), Rabiou Garba, est relative à la vente de tickets aux camions en partance pour le Niger par des responsables syndicaux. Une activité pourtant interdite par arrêté interministériel. La seconde affaire dans laquelle le président de Pétrans-Bénin est gardé depuis hier, porte sur l’acquisition de domaine. Selon les informations recueillies de sources concordantes, cette dernière affaire remonte au premier quinquennat du Président Boni Yayi. A l’époque une somme de deux cents millions (200.000.000) FCFA aurait été remise aux syndicalistes pour acquérir un domaine devant servir de parking pour les camions gros-porteurs.

Soulèvement des transporteurs

Cette interpellation du promoteur de la société Amaga n’est nullement appréciée des transporteurs. Dans la journée de ce vendredi 6 janvier 2017, des transporteurs ont barricadé la voie inter-Etat Djougou-Natitingou pour manifester leur désapprobation. Pour les manifestants, le promoteur de la compagnie Amaga est un défenseur des causes des faibles. A les croire, tout ce que le syndicaliste a fait est dans l’intérêt des transporteurs. Il faut souligner que le soulèvement a duré plusieurs heures pendant lesquelles la circulation sur cet axe important a été perturbée. Il a fallu beaucoup de patience et de courage aux hommes en uniforme avant de faire revenir le calme et rétablir la circulation.

Il faut souligner que le président de Pétrans-Bénin n’est pas le seul à être interpelé dans ces affaires. Trois autres personnes dont deux Nigériens seraient également gardées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité