Les travailleurs du ministère de l’Economie et des Finances membres du Syndicat des travailleurs de l’administration centrale des finances (Syntracef) sont très remontés contre le ministre de l’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, Pascal Irénée Koupaki.
Ces derniers voient sa main derrière la suppression par le gouvernement lors du conseil des ministres du 4 janvier dernier de la Cellule d’appui à l’Ordonnateur national du Fonds européen de développement (CFED), une décision qu’ils désapprouvent. A la faveur d’un point de presse dans la matinée de ce mercredi 11 janvier 2017 à la salle de conférence de leur ministère, ils ont clairement accusé le ministre d’Etat Koupaki d’être le commanditaire. A en croire le secrétaire général du Syntracef, Bouraïma Malèhossou, le ministre d’Etat aurait eu de pareilles velléités par le passé.
« En effet, explique le syndicalste, en 2008 suite à son départ du ministère de l’Economie et des Finances qui a toujours abrité la cellule FED, monsieur Pascal Irénée Koupaki avait déjà tenté de déloger la cellule FED en la rattachant à son nouveau département ministériel : le ministère du développement ».
Pour les travailleurs donc, même si le communiqué du conseil des ministres laisse croire que c’est une décision gouvernementale, le ministre d’Etat serait l’instigateur en complicité avec le ministre de l’Economie et des Finances. Car, justifie le Sg Malèhossou, la décision de dissoudre la cellule FED « ne saurait être a priori partagée par deux autres anciens éminents ministres des Finances qui siègent actuellement dans le gouvernement (Adidjatou Mathys, ministre de la Fonction publique et Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’Etat chargé du Plan et du développement) qui maîtrisent bien la gestion de la coopération entre l’Union Européenne et les pays de l’Afrique, du Caraïbe et du Pacifique (ACP) et qui sont censé connaître l’importance de la cellule FED».
Le Secrétaire général du Syntracef après avoir rappelé que le ministre d’Etat Koupaki lors de sa première a échoué « grâce à la pression des acteurs sociaux du ministère des Finances », a souligné ces derniers sont déjà débout pour faire échouer cette nouvelle volonté.
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