A Banki, dans l’Etat de Borno au nord-est du Nigéria, une fillette kamikaze s’est suicidée lundi, sous la menace des soldats qui ont su qu’elle allait commettre un attentat-suicide.
Selon une source proche de l’armée nigériane, la fillette de 10 ans munie d’explosifs se rendait dans un camp de déplacés quand elle a été stoppée dans sa progression. Hélée par les soldats qui l’ont aperçue, indique la même source, un agent de soutien à l’armée nigériane, elle n’a pas voulu s’arrêter. Il aura fallu la menace avec une arme pour qu’elle soulève son hijab sous lequel étaient dissimulés les explosifs qu’elle a activés.
Mis en difficulté par les assauts de l’armée nigériane aidée par les soldats des pays voisins, le groupe terroriste Boko Haram utilise de plus en plus de petites filles et des femmes pour perpétrer des attaques suicides.
Le 18 janvier, une jeune femme et un adolescent chargés d’explosifs ont péri dans l’explosion de leur voiture alors qu’ils s’opposaient à une fouille. Ce mardi, une mosquée a été la cible d’un attentat qui a fait un mort. Déjà plus de 20.000 morts et 2 millions de déplacés depuis le début de l’insurrection du groupe djihadiste.
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