Rentrée solennelle à la Chaire Unesco de l’Uac sous le signe du « savoir-vivre dans un Etat démocratique »

La Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie de l’Université d’Abomey-Calavi a organisé le mercredi 28 décembre 2016 dernier sa rentrée solennelle au titre de l’année académique 2016- 2017. La conférence inaugurale s’est tenue à son siège sur le campus d’Abomey-Calavi.

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Top, c’est parti !Les activités académiques et scientifiques sont officiellement lancées à la Chaire Unesco de la personne et de la démocratie de l’Université d’Abomey-Calavi au titre de l’année 2016-2017. Après la rentrée solennelle de l’Université le 7 octobre dernier, la Chaire dirigée par le professeur Noel Gbaguidi vient d’organiser la sienne. Etudiants, auditeurs, doctorants et enseignants-chercheurs ont pris part à cet événement qui s’est déroulé ce mercredi 28 décembre au siège de la Chaire sur le campus d’Abomey-Calavi. « Pour nous qui sommes à l’académie, une rentrée solennelle est une activité capitale », a indiqué le premier vice-recteur chargé des affaires académiques, le professeur Maxime da Cruz, représentant le recteur de l’Uac, le professeur Brice Sinsin. Il témoigne qu’en la matière, la Chaire Unesco, qui organise cette année, sa dix-neuvième rentrée solennelle, est « un exemple ». Activité majeure pour lancer l’année officiellement, une conférence inaugurale sur le thème « le savoir-vivre dans un Etat démocratique », animée par l’Abbé Colbert Goudjinou, docteur en théologie pastorale, doctrine sociale de l’église. « Le vivre ensemble dans un Etat démocratique a un ancrage insoupçonné dans la constitution », a laissé entendre le professeur Noel Gbaguidi. Pour le conférencier, le thème soulève un certain nombre de questionnements. A savoir : Qu’est-ce que la liberté en contexte démocratique ? Est-ce le lieu où tout est permis ? N’est-il pas temps de faire le lien entre démocratie et savoir-vivre ? Pour lui,  démocratie et savoir-vivre doivent-ils se donner la main ? Pour jeter son regard de scientifique sur ces questions, le  Dr Goudjinou a structuré sa présentation en trois parties. D’abord, il a fait un zoom sur la démocratie en général et la démocratie béninoise en particulier. Ensuite, il a démontré que le vivre-ensemble est une chose possible en démocratie. Pour finir, il a énuméré quelques défis et enjeux à ce propos dans le contexte béninois. Ce sont, entre autres, l’esprit d’ouverture à la transparence, le respect de l’autre, la culture de l’environnement et l’éducation

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