Grève / Enseignement maternel et primaire: 4 militants payent le prix de leur « haute trahison »

Les responsables syndicaux de l’enseignement maternel et primaire ont, lors de leur assemblée générale, décidé de suspendre quatre (04) de leurs militants pour haute trahison.

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Occasion pour eux, de faire une analyse des conclusions issues de la dernière rencontre avec leur Ministre de Tutelle, Salimane Karimou. Depuis quelques jours, la rumeur selon laquelle des militants syndicaux ne sont plus sur la même longueur d’onde que leurs responsables est désormais vraie. Cette information a été confirmée par les différents responsables des organisations syndicales de l’enseignement maternel et primaire, le jeudi 26 janvier 2017 à Porto-Novo lors de leur assemblée générale. Face à  cette situation, ces responsables n’ont pas hésité à prendre les mesures qui s’imposent. Ils ont ainsi décidé de suspendre les quatre militants épinglés de toute activité syndicale dans le secteur de l’enseignement maternel et primaire pour haute trahison. Il s’agit des camarades Alexandre Djomaho, Francis Vidjinlokpon, Patrick Hêvou et Serge Ganhoumèto.

Les responsables syndicaux n’ont pas donné d’autre explication sur cette suspension que la raison évoquée plus haut, à en croire Bernard Wédénou, Secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement maternel et primaire (Synemp).

« Nous avons voulu discipliner nos troupes pour que la lutte entamée connaisse de beaux jours » a fait avoir le SG.

Outre cela, les responsables syndicaux ont, lors de cette assemblée générale, analysé les conclusions issues de la dernière rencontre avec leur Ministre de tutelle, Salimane Karimou. Ils ont estimé que les points relatifs au rapportage des arrêtés et notes de services en cause n’ont pas connu d’avancée.

Aussi, le Ministre n’a manifesté aucune volonté de prendre les arrêtés d’application des statuts particuliers du personnel du corps des enseignements du 1er degré. Les enseignants soutiennent que ces revendications ne sont pas négociables. Par conséquent, la grève de 72 heures déclenchée la semaine écoulée continue cette semaine, à partir de ce jour ; la grève entamée est poursuivie par tacite reconduction jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

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