Atteinte aux mœurs : le concours Miss-guinée suspendu

Plus de concours Miss en Guinée jusqu’à nouvel ordre. La dernière édition de ce concours national de beauté organisée le week-end dernier n’est pas du goût des autorités guinéennes qui ont décidé de suspendre le comité d’organisation.

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Durant le concours auquel ont assisté des personnalités parmi lesquelles, le Premier ministre et le ministre de la culture, les filles ont déambulé dans des tenues jugées trop légères. Des critiques à propos des images du concours diffusées sur les réseaux sociaux dénoncent également des atteintes aux mœurs. Pour leur passage en tenues dites de « vérités », les beautés guinéennes ont porté des maillots de bain et des bikinis que certains ont confondus à des strings. Pour des internautes qui ont partagé des images de filles en bikini devant le Premier ministre, c’est tout simplement inadmissible dans la société guinéenne. Les médias aussi n’ont pas été tendres avec le comité d’organisation.

« Miss Guinée 2017 : Excitation, exposition de sexe, Mamady Youla n’encourage-t-il pas la prostitution ? » s’est interrogé le journal Flash guinée dans un article sur l’évènement. Des éléments qui ont motivé Siaka Barry, le ministre de la culture à décider de la rupture du contrat avec le comité d’organisation.

« La convention de Partenariat entre le Ministère de la Culture et comité Miss-Guinée (Comigui) portant sur l’organisation de concours de beauté au plan national, est suspendu  jusqu’à nouvel ordre » lit-on dans un communiqué du ministère de la culture. Dorénavant, en Guinée, l’organisation de ce concours doit se faire selon un code d’éthique et de déontologie conforme aux valeurs locales. « Pour la promotion de l’image la  plus positive de nos valeurs culturelles, traditionnelles et authentiques, un cahier de charge sera élaboré ainsi qu’une charte d’éthique et de déontologie » explique le communiqué.

Les conditions d’organisations de l’élection seront à cet effet,  « définir dans les moindres détails » précise le ministère guinéen de la culture. Des critiques austères demandent carrément la suppression de ce type de concours dans un pays où on manque de ressources financières pour satisfaire les revendications des enseignants.

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