1050 FCFA par semestre à payer à l’Ex Flash pour l’inscription pédagogique, les nouveaux étudiants non retenus à la Fast doivent payer 100 000 FCFA avant de pouvoir s’inscrire.
Voilà autant de choses que dénoncent les responsables des organisations estudiantines. Invité de l’émission « Actu Matin » de la télévision privée Canal 3 Bénin, hier lundi 20 février 2017, Prince Boris Aké, s’est insurgé contre l’attitude des autorités avant d’annoncer que la conférence de presse empêchée par les policiers le vendredi dernier va bel et bien se tenir dans les tous prochains jours.
« Il faut bien qu’on parle à la nation » s’est fendu le président de l’Union nationale et scolaire des étudiants du Bénin (Unseb).
Il estime qu’aujourd’hui les étudiants ont d’énormes problèmes sur le campus. Et cela ne doit pas être passé sous silence. Selon ses dires, personne ne leur a notifié jusqu’à présent la raison pour laquelle leur conférence de presse a été réprimée. « Sommes-nous dans un pays de droit ? » s’est-il interrogé pour dénoncer le décret du gouvernement interdisant les activités des associations faitières des étudiants.
De plus, 21 leaders étudiants ont été arbitrairement exclus de leurs établissements pour avoir réclamé une session de rattrapage à l’intention des étudiants de l’Ex Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash). Il a fait savoir que la décision du gouvernement est liberticide et engendre beaucoup de conséquences sur les conditions de vie et d’étude des étudiants dans les universités du Bénin. Parlant des bienfaits des institutions spécialisées du Campus, Prince Brice Aké a témoigné qu’elles permettent de réveiller le génie créateur qui sommeil dans les étudiants.
Au sujet de la décision du gouvernement interdisant aux organisations estudiantines toutes activités sur le campus, il a annoncé que des recours ont été déposés à la Cour constitutionnelle