Jacques Okoumassoun: «Nous devons nous qualifier pour les jeux olympiques de Tokyo 2020»

Après quatre ans passés à la tête de la Fédération béninoise d’escrime (Fbe), Jacques Okoumassoun a été réélu le jeudi 2 février 2017 pour un nouveau mandat. À la sortie de l’élection, il s’est confié à votre rédaction, et ne cache pas sa joie pour la confiance qui lui a été renouvelée par les délégués.

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Tout en plaçant son mandat sous le signe de l’amitié, il a rappelé les défis qui attendent la nouvelle équipe, dont la qualification du Bénin pour les J.O de Tokyo en 2020, et une couverture intégrale du territoire national.

Vous venez d’être reconduit à la tête de la Fbe. Quelles sont vos impressions ?

Mes impressions sont bonnes. Et vous avez vu, en moins d’une heure, on a fini les élections. Il n’y a aucune situation. Nous vivons l’escrime comme çà se vit sur le plan international. Nous étions à Moscou au congrès électif, il y a quelques jours. C’est comme cela ça se passe à l’escrime. C’est une vie de famille. C’est une discipline élitiste. Donc, c’est la noblesse, la paix, la joie. Nous faisons en sorte de pouvoir rester collés à ces idéaux des instances faitières. C’est ce que nous essayons de faire ici au Bénin.

Quels sont les défis qui attendent l’escrime béninoise ?

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Les défis restent les mêmes. Nous devons nous qualifier pour les jeux olympiques de Tokyo 2020. L’atteinte de cet objectif, passe par la participation aux grandes compétitions, la formation des athlètes, la formation des maitres d’art, et les moyens (…). Parce que, pour avoir un champion olympique, il faut au moins dépenser jusqu’à 130 mille euros par an. Ce qui fait au moins 90 millions de francs Cfa. Nous n’avons eu que 19 millions sur quatre ans avec 12 millions du ministère du Sport et sept millions de nos propres poches, pour pouvoir nous qualifier pour les jeux olympiques Rio 2016. Nous n’avons pas été piètres aux derniers jeux olympiques. Nous avons fait neuf tirs contre 15 face à l’un des champions européens. Donc forcément, si on nous donne les moyens, c’est certain que nous irons loin. Nous irons tutoyer les cieux, tutoyer les meilleurs escrimeurs au monde. Tout passe donc par les moyens, par le soutien et l’appui du ministère des sports et du comité national olympique, qui font des efforts assez conséquents pour nous aider à sortir de cette torpeur ; mais il faudra un peu plus.

Qu’en est-il de la couverture intégrale du territoire national?

C’est beaucoup plus qu’un défi. L’autre défi, est que l’escrime passera par des écoles, et par nos différents corps d’armées. Les militaires en leur sein, font déjà de l’escrime lorsqu’ils participent aux formations à l’étranger. Nous avons besoin d’eux. Nous avons aussi besoin de l’école Montaigne, parce que l’escrime est la seule discipline où on parle Français. Donc, cette école française au Bénin, a intérêt à nous accompagner et à nous appuyer, pour que nous  continuions à redorer le blason de l’escrime en Afrique et sous les tropiques. Nous avons besoin de tout le monde pour nous appuyer, nous critiquer de temps en temps, et nous rappeler nos objectifs. Amenez-nous sur la droite ligne chaque fois que nous allons faire des égarements. Ceci participe du développement de l’escrime.

Sous quel signe placez-vous ce mandat ?

Sous le signe de l’amitié. L’escrime, c’est une famille. C’est des amis, des copains, et c’est la fête tous les jours. C’est la convivialité, alors, c’est placé sous le signe de l’amitié.  

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