Projet de réforme constitutionnelle de Talon : Les précisions de Léandre Houngbédji

Le Directeur de la communication à la présidence, Wilfried Léandre Houngbédji, était hier dimanche 19 février 2017, l’invité de l’émission « Zone franche » de la télévision privée Canal 3 Bénin. Il a décrypté l’actualité nationale dont celle relative aux réformes politiques et administratives.

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« Ce n’est pas un lapin qui a été posé au peuple béninois par le président de la république et son gouvernement ». Cette déclaration est de Wilfried Léandre Houngbédji, Directeur de la communication à la présidence. C’était hier dimanche 19 février 2017, sur l’émission « Zone franche » de la télévision privée Canal 3 Bénin. Une émission au cours de laquelle il a expliqué que les réformes politiques et administratives annoncées, notamment la révision de la constitution, par le Président de la république Patrice Talon, seront tenues. Reconnaissant la préoccupation de la population en la matière, il a fait savoir que cette révision ne peut se faire sans un consensus.

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Consensus national, préalable pour une révision constitutionnelle

«Il n’y a point de révision constitutionnelle sans consensus national. Ce qui veut dire qu’un gouvernement responsable ne peut pas engager tout seul la procédure de révision de la constitution», a témoigné Wilfried Léandre Houngbédji.

Il estime qu’il faut en amont discuter avec toutes les parties prenantes, les institutions, les composantes politiques majeures pour définir ensemble une médiane. De plus, la non tenue du referendum constitutionnel de décembre 2016 n’est pas un rendez manqué ; mais un décalage du rendez-vous. Prenant l’exemple de certains pays où toute la procédure de révision de la constitution a duré 1 mois, Wilfried Léandre Houngbédji soutient que nos réalités ne sont pas forcément celles d’ailleurs. « Les exigences légales, sociales, politiques et la configuration politique ne sont pas identiques » a-t-il ajouté. A l’origine, on a voulu être trop ambitieux en pensant qu’on pouvait la faire dans le temps, a laissé entendre le Directeur. « Mais à l’épreuve on sait rendu compte qu’il a des aménagements et des discussions à faire » argue-t-il. Selon lui, depuis le dépôt du rapport de la commission Djogbénou, les discussions politiques et les arbitrages ont été engagés au plus haut niveau. Il assure que la population béninoise sera agréablement surprise de voir dans les prochaines semaines que le projet de révision de la constitution est définitivement ficelé

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