Sur initiative de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib), une forte délégation du gouvernement conduite par le Ministre d’Etat Pascal Koupaki, a échangé vendredi dernier avec les opérateurs économiques du Bénin sur le Programme d’action du gouvernement.
Le secteur privé s’accorde pour jouer sa partition dans l’exécution du Programme d’action du gouvernement (Pag) lancé le 16 décembre 2016 à Cotonou. C’est sous l’égide de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib), qui a organisé vendredi 3 février dernier à son siège à Cotonou, une rencontre d’échanges entre le gouvernement et les opérateurs économiques sur le thème «Programme d’action du gouvernement: opportunités et contributions du secteur privé». Ceci, pour l’internalisation et l’appropriation du Programme par les opérateurs économiques.
«Aujourd’hui, nous connaitrons les opportunités contenues dans le Pag et appréhenderons les attentes du gouvernement de notre part», a annoncé le Président de la Ccib, Jean-Baptiste Satchivi au début de la séance.
A ses dires, la Ccib a pris cette initiative, consciente de ce que dans un contexte de Bénin révélé, elle est plus que jamais interpelée dans sa mission, et doit jouer sa partition. C’est aussi, à l’en croire, parce qu’à l’analyse le Pag accorde une place de choix au secteur privé pour la réalisation des objectifs, que le gouvernement s’est donné jusqu’à 2021 pour des résultats concrets. Les opérateurs économiques s’en sont d’ailleurs rendu compte dans les différentes présentations faites par les ministres et directeurs d’agence précédés d'une présentation de Mr Achille Houssou.
Dans une communication globale, ce dernier a rappelé que le Pag est la feuille de route pour conduire les actions du gouvernement jusqu’en 2021. Laquelle feuille de route a-t-il expliqué, est la suite d’un diagnostic institutionnel, économique et sur les infrastructures. Elle «vise à relancer de façon durable le développement économique et sociale du Bénin» en trois piliers que sont : la consolidation de la démocratie et de l’Etat de démocratie et la bonne gouvernance ; la transformation structurelle de l’économie béninoise et l’amélioration des conditions de vie des populations». C’est au total 229 projets dont 45 qualifiés de projets phares. Le tout d’un coût global de 9039 milliards de francs Cfa. Dans la structuration des financements, le communicateur relève que 39% relèveront du secteur public, mais la grande partie, c'est-à-dire 69% du montant, est attendue du secteur privé au moyen du partenariat public-privé (Ppp).
Les présentations ont été suivies d’échanges qui ont permis de lever les inquiétudes des acteurs du secteur privé. Au terme de l’échange, il leur a été offert des kits composés du Pag dans sa version globale et résumée, et des fiches indicatives sur chaque projet