Etalon d’argent au Fespaco 2017: Ce que le gouvernement béninois réserve à Sylvestre Amoussou

Le gouvernement du Bénin à travers le Centre national du Cinéma et de l’Image animée se prépare pour récompenser et célébrer le cinéaste Sylvestre Amoussou, Etalon d’argent au Fespaco 2017, dès que ce dernier foulera le sol béninois.

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«Il est prévu que cela ne passe pas inaperçu parce que cela mérite d’être célébré. Le gouvernement béninois se prépare sérieusement à travers son Ministère de la culture, donc à travers le Centre national du cinéma.» C’est l’assurance donnée vendredi dernier par le Directeur adjoint du Centre national du Cinéma et de l’Image, Ignace Yétchénou à propos de la réaction de l’Etat béninois après le succès de son fils Sylvestre Amoussou qui a décroché à la 25ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) l’Etalon d’Argent de Yennenga et le prix spécial de l’Assemblée nationale du Burkina Faso.

Reçu dans l’émission 5/7 matins à la télévision nationale du Bénin, Ignace Yétchénou informe qu’il est prévu de rendre au lauréat béninois du 2ème prix Fespaco, les honneurs dus à son rang et à sa prouesse.

«On fera une promotion sur le plan national de ce film -«L’orage africain, un continent sous influence»- qui sera diffusée dans toutes nos grandes villes pour que le public béninois voit quelle qualité et quelle histoire à lui a été projetée sur les écrans du Fespaco ; il est prévu vraiment de donner une manne financière consistante à l’auteur, de la décorer si possible ; je ne vais pas devancer les gens mais…» confit-t-il très fier de ce que le Bénin ait remporté ce prix.

«Je suis très fier, très heureux, ça fait 50 ans que le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou existe ; à part un prix au son que l’on avait eu avec un ancien de l’Ortb, Mr Tidjani, je crois que c’est là maintenant que nous recevons encore un prix, et un très grand prix ; on est sur la deuxième marche du podium.» loue-t-il. Il indique également que dans les propositions pour célébrer Sylvestre Amoussou, il y avait la diffusion à la télévision du film. Mais visiblement, ceci ne sera pas fait, du moins pour l’heure parce que dit-il, «la télévision, ce n’est pas le cinéma ; la télévision tue le cinéma»

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