Faux médicaments : « Nous avons combattu les réquisitions du procureur, les détenus ont été relaxés »

Les 17 personnes interpellées lors de l’opération Pangéa IX ont été condamnés à trois (3) mois de prison avec sursis. Une décision qui intervient à la suite de leur audition par le tribunal de première instance de Cotonou.

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Après avoir passé plus d’une semaine à la maison d’arrêt de Cotonou ces présumés vendeurs de faux médicaments ont recouvré la liberté. Pour rappel, ils ont été poursuivis pour activité illégale et vente de faux médicaments. Aux dires de maître Ibrahim Salami, membre du collectif des avocats des accusés chacun d’eux a été entendu, et le collectif a plaidé le dossier, le procureur a demandé leur condamnation pour trois mois d’emprisonnement ferme.

Nous avons combattu ses réquisitions et finalement le juge a décidé de relaxer tous les prévenus pour ce qui concerne la vente de médicaments falsifiés, ce qui veut dire que la preuve n’a pas été apportée que ces médicaments sont de faux médicaments.

Ibrahim Salami soutient qu’aucune analyse n’a été faite; il n’y a pas eu d’expertise. Quant à l’exercice illégal de la profession de pharmacien, le juge a estimé que les prévenus sont dans les liens de la prévention, que cette infraction est constituée. Ils ont été condamnés à une peine de trois mois assortie de sursis, ce que veut dire qu’ils seront libres dès aujourd’hui, mais pendant 5 ans ils seront suivis, et  s’ils reprennent la vente desdits médicaments, ils pourront se faire condamner doublement.  

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