«Pas d’exigence de publication préalable du projet de révision constitutionnelle » selon Wilfried Léandre Houngbédji

Le débat de la révision de la constitution a court actuellement à cause du sens de responsabilité  et de la parole donnée qui anime Chef de l’Etat. Le directeur de la communication à la Présidence de la République, Wilfried Léandre Houngbédji l’a fait remarquer ce dimanche, alors qu’il était l’invité de l’émission hebdomadaire « Cartes sur Table » de la station de radio Océan fm.

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Il trouve normal que le débat sur la révision de la constitution suscite des réactions et des insinuations diverses. Car il s’agit de la loi fondamentale qui régit notre pays, le fonctionnement de ses institutions, les rapports entre les institutions et les grandes lignes de notre vivre ensemble. Il soutient, chose étonnante que les uns et les autres ont de bonnes raisons de se préoccuper de ce qui va advenir de la constitution de notre pays.  

En ce qui concerne les points saillants de la révision de la constitution qui ne sont pas connus de tous, Wilfried Léandre Houngbédji estime que selon les dispositions constitutionnelles relatives au processus de révision de la constitution, il n’y a pas d’exigence de publication préalable du projet de révision de la constitution. Mais pour le droit à l’information des populations, l’invité assure qu’il est normal que le document soit connu.

Dans le cas d’espèce, il évoque que la primeur revient à l’institution qui est chargée de l’étudier. Lorsque le projet de révision va être transmis à l’Assemblée nationale, les uns et les autres ne feront plus grief au gouvernement de ne pas l’avoir diffusé.

« Nous sommes en début de mandat, nous ne sommes pas en fin de mandat où il y aura la suspicion, et on parlera d’une révision pour s’éterniser au pouvoir » martèle l’hôte de « Cartes sur Table » qui demande à ses compatriotes de ne pas céder à la peur ni au chantage que certains essaient  de leur inoculer.

Son souhait est que les uns et les autres soient rassurés qu’il s’agit aujourd’hui d’engager une révision structurelle  de la constitution qui raffermisse les bases de la démocratie béninoise et qui soutienne le climat des affaires pour porter l’économie.  

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