Au Nigéria, l’ancien gouvernement de Goodluck Jonathan est une fois encore pointé du doigt dans une gigantesque affaire après celle de la ministre du pétrole Alison-Madueke.
En effet, une affaire de vente de gisement de pétrole off-shore à Shell et ENI secoue depuis quelques heures la toile après les enquêtes menées par un collectif (formé par une ONG et des journalistes d’investigations) dont les résultats ont été relayés par la presse occidentale.
Sous le régime de Gooluck Jonathan, ce gisement très convoité avait été cédé à Shell et ENI pour 1,1 milliards de dollars.
Le gisement vaut aujourd’hui 500 milliards d’euros. Mais là n’est pas le problème immédiat, puisque le montant versé pour le gisement n’est même pas allé dans les caisses de l’Etat, mais plutôt dans la poche de certains individus dont le principal est un ancien ministre d’un autre président, Sani Abacha; ancien ministre qui s’était frauduleusement attribué le gisement.
Le collectif accuse Shell et le gouvernement de Goodluck Jonathan d’avoir été au courant de la manigance. Une manigance qui coûte bien cher à la population nigériane qui n’a vu eu droit à aucun kopeck de la transaction
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