Le chant d’oiseau de Cotonou a servi de cadre, hier jeudi 18 mai 2017, à la 2ème dissémination des résultats d’afrobaromètres round 7, relatifs à la question du genre au Bénin. Présentés par les chercheurs de l’Institut de Recherche empirique en Economie politique (Ireep), les résultats révèlent qu’une famille est plus épanouie si c’est la femme qui porte la responsabilité principale, quant à la gestion et à l’encadrement des enfants, plutôt que l’homme.
Après la 1ère dissémination des résultats d’afrobaromètre, place à la 2ème. Si pour certains le rôle prépondérant de la femme dans une famille n’est plus à démontrer, pour d’autres ça l’ait encore. Les résultats d’afrobaromètre viennent conforter la première thèse, sur la question du genre. C’était hier jeudi 18 mai 2017, au Chant d’oiseau à Cotonou.
Selon lesdits résultats, au Bénin, une famille vit mieux lorsque la femme porte la responsabilité principale relative à la gestion et à l’encadrement des enfants plutôt que l’homme. L’objectif de l’enquête réalisée par l’Ireep est de permettre à la population à la base, de donner son opinion sur des questions majeures, afin que les politiques puissent s’en inspirer dans leurs prises de décisions.
Présenté par Horace Gninafon, Assistant de recherche à l’Ireep, les résultats d’enquêtes ont révélé que 62% des béninois pensent qu’une famille vivrait mieux si c’est la femme qui occupe la responsabilité principale. Selon ses dires, la majorité des béninois interrogés ont expliqué qu’en plus de son affection maternelle, la femme est plus attentive et sensible aux problèmes des enfants. Aussi, poursuit-il, deux béninois sur trois (65%), approuvent la performance du gouvernement dans la promotion de l’égalité des droits et opportunités des femmes.
A l’en croire, 80% des personnes interviewées estiment que les femmes devraient avoir les mêmes droits de possession ou de succession que les hommes, en ce qui concerne le foncier. Une sensibilisation de la population s’avère alors indispensable pour que les familles soient plus épanouies, a laissé entendre Horace Gninafon. L’enquête relative à la question du genre a été réalisée entre décembre 2016 et janvier 2017.
La 2ème dissémination des résultats d’afrobaromètre, a aussi porté sur les couches vulnérables et la tolérance au Bénin. Abordant ce pan de ladite enquête, Richard Houessou, programme Manager Afrobaromètre et Assistant de recherche à l’Ireep, a expliqué dans sa présentation que la tolérance sociale des béninois a augmenté de 2014 à 2017.
« Comparativement à 2014, plus de béninois font preuve de tolérance envers des personnes d’un groupe ethnique, des personnes de religions différentes, des immigrés et des personnes homosexuelles », argue-t-il.
A préciser que ces différentes enquêtes ont été faites avec la méthode probabiliste. Afrobaromètre est un projet de recherche qui vise à mesurer l’atmosphère sociale, politique et économique de différents pays
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