La deuxième parution du Fmi relative aux perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne et sur l’économie informelle de cette partie de l’Afrique, a été présentée hier mardi 23 mai 2017.Cette présentation a eu lieu à la salle de conférences du Ministère de l’économie et des finances à Cotonou. Selon les experts de cette institution internationale, les Etats gagneraient à assainir ce secteur d’activité car il constitue un « filet de sécurité » pour l’économie familiale.
« Le secteur de l’informel n’est pas uniquement quelque chose de négatif ». Cette déclaration est celle du représentant résident département Afrique du Fonds monétaire international (Fmi). C’était hier mardi 23 mai 2017, lors de la présentation du document de cette institution internationale, sur les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne et l’économie informelle.
Cette présentation s’est tenue à la salle de conférences du Ministère de l’économie et des finances à Cotonou. La déclaration du représentant résidant montre combien de fois ce secteur d’activité représente une composante importante de l’économie des pays d’Afrique subsaharienne. Avant de rentrer dans le vif du sujet, le Directeur de Cabinet dudit Ministère a planté le décor. Pour lui, c’est une occasion pour les cadres du Ministère des finances et ceux de la société civile, de discuter avec le Fmi sur les questions importantes de la sous-région.
Il a fait savoir que l’idée de la création de la Taxe professionnelle synthétique (Tps), était de réduire autant que faire se peut le secteur informel. Force est constater que cette pratique de paiement des taxes n’est pas encore rentrée dans les habitudes des béninois. Il urge alors, ajoute-t-il, de procéder à une proximité fiscale afin de permettre aux citoyens d’y adhérer.
Karim Barhoumi, représentant résident du département Afrique du Fmi, a indiqué que le secteur informel va rester un secteur important pour plusieurs années en Afrique. De plus, poursuit-il, il a un côté positif, celui d’être un filet de sécurité pour l’économie familiale. Selon ses explications, grâce à ce secteur d’activité, les familles arrivent à se prendre en charge dans un contexte de morosité économique ambiante. Il estime que cette forte présence des personnes dans ledit secteur est due aux charges et pressions fiscales, au chômage et à l’ouverture commerciale.
« Le secteur informel représente une grande opportunité pour les pays subsahariens » a-t-il mentionné, avant de souligner que le défi de ce secteur d’activité est la productivité (faible productivité) et la formation.
Toutefois, ce secteur doit être assaini à cause de certaines disparités. Abordant les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne, il a fait savoir que le ralentissement de la croissance économique dans ces certains pays, s’explique par une absence d’ajustement structurel.
« Cette baisse généralisée est due à la dépréciation des monnaies nationales pour certains pays comme le Nigéria, et à la baisse de la productivité chez d’autres », a-t-il conclu
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