L’Union Européenne renforce, depuis ce matin à Cotonou, les capacités des Etats-membres de la CEDEAO sur la gestion des flux migratoires. La séance ouverte par Idrissou Moukaila, le Directeur Générale de la Police Nationale, a également connu la présence de Laurence Ouvra, chargée de programme de la délégation de l’UE au Bénin. La Etats-membres de la CEDEAO s’achemine progressivement vers l’instauration de la carte d’identité biométrique, en vue de la bonne gestion des politiques migratoires.
Pour asseoir les bases d’une telle révolution, il est nécessaire de donner les outils théoriques et matériels aux acteurs. D’où l’intérêt de cette formation. Interrogé par la télévision nationale Laurence Ouvra affirme : « Le présent atelier a été organisé pour outiller les Etats-membres de la CEDEAO et leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans la gestion de la question migratoire ».
Cependant, de nombreux défis restent à relever. Il s’agit notamment de résoudre les problèmes de manque de moyens et d’infrastructures aux frontières dans le cadre du contrôle et de la surveillance des flux migratoires. Ce renforcement de capacités est financé en majeur partie par l’union européenne. Elle va durer 4 jours.
Selon le DGPN, Idrissou Moukaila, « La thématique migratoire est un sujet d’intérêt pour tout pays et la réalité de notre espace géographique nous interpelle ». Pour lui, il y a nécessité de mener plus d’actions en faveur de la libre circulation et de la gestion des frontières.
Cette formation est une continuité des réalisations importantes de la commission de la CEDEAO dans la promotion des politiques migratoires dans les Etats-membres. Il faut rappeler que depuis 1975, la CEDEAO a adopté les protocoles et l’approche commune sur la migration réitérant le principe de libre circulation des personnes comme priorité d’intégration régionale.
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