L’avis de la mairie de Cotonou sur la convention de l’Etat : Les clarifications de Raoul Faladé

Le secrétaire général de la mairie de Cotonou Raoul Faladé, reçu hier sur radio Tokpa, a démontré tout le contraire d’une opposition du maire Léhady Soglo que certains conseillers municipaux ont tenté de faire croire à l’opinion publique, quant à la signature de la convention de partenariat entre l’Etat central et les communes du grand Nokoué.

Le Maire de Cotonou Léhady Vinagnon Soglo n’est pas contre la signature de la convention de partenariat entre l’Etat central et les communes du grand Nokoué. Au contraire, tel qu’il l’a d’ailleurs exprimé au Chef de l’Etat lors de la rencontre au Palais de la marina, il salue l’initiative vu qu’elle est destinée à accompagner les efforts des communes pour la modernisation des villes et l’amélioration des conditions de vie des populations.

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C’est du moins ce qu’a réaffirmé hier, dimanche 14 mai 2017, le secrétaire général de la mairie de Cotonou, Raoul Faladé. Il était sur radio Tokpa. C’est tout à fait le contraire de la déclaration de ce groupe de conseillers municipaux, qui sont montés au créneau en fin de semaine pour signifier que le maire serait contre la signature d’une telle convention.

Le Sg, porte-parole de la municipalité a annoncé que le maire a convoqué une session extraordinaire pour le mercredi 17 Mai 2017, afin de permettre au Conseil municipal, seul habileté à décider de la signature de ladite convention, d’examiner en profondeur le document du gouvernement et de se prononcer à propos. La démarche du maire, à en croire le Sg, est tout simplement un respect du processus législatif et réglementaire de la décentralisation en de pareils cas.

D’après le Sg, le maire a seulement fait certaines observations qui ont été soumises au gouvernement. Au cours de l’émission, il est revenu sur un certain nombre de points sur lesquels le président du Conseil municipal de Cotonou souhaite plus de précisions, étant donné que toute convention est un acte juridique qui demande l’avis des spécialistes en la matière. Entre autres point, le maire propose qu’il soit clairement signifié dans la convention qu’après leurs réalisations, les infrastructures seront transférées sans conditions aux communes. De même, il souhaite des précisions sur les formes de contrats proposées (partenariat public-privé ou marché public). L’autre inquiétude soulevée par le porte-parole de la ville est liée aux types et plans de financement envisagés.

Et tout ceci selon le secrétaire général, c’est dans l’intérêt des populations que l’autorité communale le fait. Son souci majeur est d’éviter de mettre la ville dans des situations d’endettement de longue durée, et d’éventuels blocages du fonctionnement de la commune dans le futur. Le Sg s’est dit surpris de la réaction de ces conseillers qui, au lieu d’attendre la session extraordinaire du mercredi pour exprimer leurs préoccupations, se sont lancés dans des déclarations tapageuses qui frisent une certaine pression

7 réponses

  1. Avatar de Aiveuss
    Aiveuss

    Je soutiens la démarche du maire c’est raisonnable et responsable. N’en déplaise aux détracteurs.
    La politique politicienne est mêlée à toutes les sauces. C’est dommage !

  2. Avatar de M.Latif
    M.Latif

    bien dit mon frère

  3. Avatar de Cool
    Cool

    A quoi sert la loi sur la décentralisation? C’est encore une machination de Talon pour faire mains basse sur ces communes. Arrêtez d’être naïf.

  4. Avatar de olatundji1
    olatundji1

    une bande de ma fia un gang dES BAN DITS de grands chemain ,,cette administration ..sous d’autres cieux cette bande serait déjà en prison ..DES CHOSES INIMAGINABLES ..dans un état de droit..dommage je me demande ce que le conseil municipal attent pour déboulonner ces gens ..c’est vraiment tritre …PAUVRE VILLE PAUVRE COTONOU

  5. Avatar de Analyste
    Analyste

    … Transférées sans conditions aux communes … L’État central va investir fort dans les infrastructures et transférer sans condition aucune? Tout au moins obtenir un engagement des communes à assurer la maintenance adéquate des infrastructures me paraît une condition minimale.
    Oui, on est dans les prérogatives du pouvoir municipal, mais s’ils peuvent se débrouiller seuls, qu’ils renoncent à la participation de l’État. S’ils ne peuvent pas, qu’ils ne rechignent pas à accepter un minimum de conditions.

    1. Avatar de SEGNI
      SEGNI

      bien dit!

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