En Afrique, depuis quelques décennies avec la « démocratisation » du système éducatif, plusieurs pays font face à la prolifération des faux diplômes. La Guinée d’Alpha Condé n’est pas épargnée par le phénomène. A en croire le président Condé la situation serait bien pire qu’on le pense :
« La moitié des diplômes en Guinée sont des faux et sont faits en complicité avec les enseignants. Il faut le dire (…) j’ai découvert aussi qu’on peut avoir le bac en Guinée avec une moyenne de 7. Ça n’existe nulle part. Ce qui favorise toute sorte de trafic. Un élève qui a 10 de moyenne, on met 15. Quand il a 7 au bac, il a la moyenne (…) Ça ne sert à rien de dire qu’on a une licence quand on ne peut pas faire une phrase sans aucune faute » a déclaré le président guinéen.
Si cette déclaration peut être considérée comme un ras-le-bol du président guinéen, il n’en demeure pas moins que cela risque de créer un gros problème à l’étranger. Les guinéens ayant obtenus légalement leurs diplômes pouvant être recalés dans certains domaines clés.
Le président Condé souhaite en finir avec ce phénomène mais aussi œuvrer pour que les formations cadrent avec les besoins du pays :
« Il faut que la formation corresponde aux besoins du marché. Aujourd’hui, nous sommes en train d’exploiter nos mines et de construire des barrages. Donc, nous avons besoin d’ingénieurs des mines et au niveau de l’énergie. Ça ne sert à rien d’avoir un master quand ça ne correspond même pas au bac dans les autres pays » a lancé le président
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