A peine élu, le premier ministre français se retrouve plongé dans une affaire. L’information est livrée par l’Observatoire du nucléaire. Ce n’est ni plus, ni moins qu’une attaque en règle. Quelques heures après sa nomination, l’observatoire du nucléaire, un organisme indépendant de surveillance de l’industrie nucléaire a sorti l’artillerie lourde contre le nouveau premier ministre français.
Emmanuel Macron souhaitait avoir un premier ministre modéré, un homme qui n’était, ni de près, ni de loin lié à un quelconque scandale. Mais cela semble mal parti avec la nomination d’Edouard Philippe, membre du parti les Républicains et réputé proche d’Alain Juppé.
En effet, l’Observatoire du nucléaire parrainé par Didier Anger, un ancien Vice-président de la commission énergie, recherche et technologie du Parlement européen entre 1989 – 1991, a lancé une grave accusation contre le nouvel homme fort du gouvernement français. Dans un article publié sur le site de l’organisme (lire ici), l’ONG accuse :
« L’Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre de M. Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage « modéré » que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, M. Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique.«
Affirmant que les revenus de l’uranium (minerai qui serait sous-payé) ne bénéficient en rien à la population du Niger, l’Organisme se demande pour qui agit en réalité le nouveau premier ministre. Dans cet article, Edouard Philippe est également accusé de cumul de postes non compatibles.
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