Le Parti Social-Démocratique du Bénin est en train de connaitre une crise similaire à celle en cours à la Renaissance du Bénin. Malgré la lettre d’interdiction, adressée, hier dimanche, par le président du PSD Emmanuel Golou, les frondeurs se sont réunis ce lundi pour décider de sa destitution.
« Le président Golou s’est ainsi donné des pouvoirs qu’aucune organisation démocratique ne peut adopter. », indique le communiqué final de la réunion de ce jour. Il en ressort que le président du PSD est accusé d’abus de pouvoirs ou de dérives autoritaires.
En amont du conseil des frondeurs, tenu ce lundi 26 juin 2017, le président du Parti Social-Démocratique, Emmanuel Golou, avait sorti hier dimanche une note exigeant d’y surseoir. Pourtant, les dissidents avec, à leur tête, Bintou Taro Chabi Adam, Joslyn Dégbey et Jean-Baptiste Edayé, se sont réunis juste le lendemain au CNCB, pour décharger Emmanuel Golou de ses fonctions de président du parti.
A l’issue de la rencontre, Clément Ebo a été choisi président intérimaire du PSD, en attendant l’organisation d’un congrès.
Sous le gouvernement Talon, il s’agit du deuxième parti politique secoué par une crise aussi extrême. Notamment, le 21 mai dernier, des réformistes du parti de la Renaissance du Bénin fondé par l’ancienne première dame et actuelle parlementaire Rosine Vieyra Soglo, se sont réunis à Abomey pour démettre Léhady Soglo de la présidence du parti. Une destitution confirmée hier dimanche lors du congrès de la RB, toujours tenu à Abomey.
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