Dix archivistes venus du Burundi, de la République Démocratique du Congo (Rdc) et du Rwanda, suivent depuis le lundi 14 août dernier, et ce jusqu’au 22 septembre prochain à l’Ecole du Patrimoine Africain (EPA), la deuxième édition du programme Formarch.Offrir un enseignement spécifique devant contribuer à l’amélioration de la gestion des fonds d’archives du Burundi, de la République Démocratique du Congo et du Rwanda. Tel est l’objectif général de ladite formation.
Spécifiquement, cette deuxième édition vise à donner aux dix participants les connaissances et compétences requises pour améliorer l’état de conservation et de diffusion du patrimoine archivistique de leurs divers pays ; à mettre en place des réseaux nationaux de spécialistes des archives, capables d’assurer la formation de leurs collègues restés au pays, où les femmes prendront une part très active ; à inscrire les participants dans un réseau africain et international de professionnels des archives et du patrimoine, à travers le réseau de l’EPA et celui du MRAC, et assurer le lien de collaboration-partenariat avec le MRAC, les Archives Générales du Royaume (AGR) et les institutions archivistiques des pays concernés, à travers surtout les bourses qui seront offertes aux deux (02) meilleurs de cette formation.
C’est dire que si rien n’est fait, la mémoire collective des pays ciblés risque de disparaître en raison du manque crucial de formation complémentaire et de remise à niveau, aussi bien dans les domaines théoriques que pratiques de l’exercice de la fonction d’archiviste. C’est ce qui explique ce cours organisé par l’EPA avec l’appui financier du Musée Royal d’Afrique Centrale (MRAC), en collaboration avec les AGR, la Coopération Belge au Développement et les pays participants.
M. Franck Ogou, archiviste à l’EPA et l’un des formateurs, précise « à la fin de cette formation qui va durer six semaines, ils auront les outils nécessaires pour mieux affiner la pratique du métier d’archiviste une fois chez eux. Au cours de cette formation nous mettons beaucoup plus l’accent sur la chaine du traitement archivistique qui est la collecte, le traitement et puis la diffusion. Nous mettrons l’accent sur ces trois éléments ».
Gérardine Kwizéra, archiviste à la direction du cadastre national, Burundaise et participante à la formation, se désole qu’il n’y a pas de service d’archives dans son service au pays. Elle souhaite pouvoir convaincre les dirigeants d’allouer un budget à la gestion des archives. Johnny Foelo Kunsevi, archiviste au conseil des archivistes congolais, s’est exprimé en ces termes « nous sommes fiers de venir acquérir certaines connaissances au Bénin. Cela nous permettra aussi d’aller enrichir dans notre pays et d’étendre nos relations avec d’autres pays voisins pour lutter pour ce métier noble qu’est le métier d’archiviste ». Au cours de la première journée, les participants ont eu droit à une communication sur les institutions nationales, régionales et internationales de gestion du patrimoine documentaire, développée par les formateurs Alphonse Labitan et Franck Ogou
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