C’est une histoire de coq volé qui sème actuellement la zizanie entre le pasteur d’une église évangélique et les adeptes de Zangbéto à Gbédji-Doukonta, une localité de la commune de Lokossa.Le pasteur de cette église a accusé les adeptes de Zangbéto de lui avoir piqué le coq, qu’il devait sacrifier pour un rituel le vendredi dernier. La querelle, a amené les deux parties devant la police qui a demandé aux adeptes de Zangbéto de restituer le gallinacé au pasteur après avoir entendu les uns et les autres.
L’histoire aurait pu s’arrêter là, si les fidèles de Zangbéto ne sont pas allés retrouver le coq qu’on les accuse d’avoir volé chez son propriétaire en l’occurrence, le pasteur, quand ils sont revenus à la maison.
Se sentant offensé, ils sont allés rendre visite à l’église de l’homme de Dieu, devant laquelle ils ont installé une armée de sept fétiches. Les adeptes Zangbéto ont également entouré le périmètre de l’église de rameau. Dans ce climat martial, une délégation de pasteur est allée rendre visite à René Lissa, le chef du village de Gbédji-Doukonta samedi dernier pour solliciter sa médiation et présenter des excuses au nom de leur collège. René Lissa leur a fait savoir que des démarches sont en train d’être menées avec le chef des divinités et le roi pour régler le différend.
Cependant, la tension est restée palpable tout le weekend. Le responsable de Zangbéto Justin Sogbossi, a demandé le prix du sacrifice pour régler ce qu’il estime être une offense à sa divinité. Le dimanche, les fidèles de l’église n’ont pas pu suivre le culte puisqu’un fort contingent de fidèles de zangbéto était présent devant l’église pour les en empêcher. Les forces de l’ordre et les autorités locales de la région essaient de régler le différend en multipliant les concertations avec les parties en conflits.
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