En Libye, le maréchal Haftar a fini par se plier (en partie) aux exigences de la Cour pénale internationale. Au départ réticent, il a cédé il y a quelques heures en procédant à l’arrestation d’un de ses commandants, Mahmoud Al-Werfalli accusé d’avoir exécuté une trentaine d’islamistes à Benghazi.Même en période de guerre, on a pas le droit d’exécuter des terroristes. C’est ce qu’a voulu rappelé la Cour Pénale Internationale en lançant un mandat d’arrêt contre Mahmoud Al-Werfalli, un des commandants les plus en vue du maréchal Haftar en Libye. Considéré comme le prochain leader libyen, le maréchal Haftar devait soigner son image. Il a donc préféré ne pas irriter la CPI.
Arrêté mais pas transféré à la CPI
Dans un communiqué, le camp du Maréchal a rappelé que l’officier avait été suspendu depuis plusieurs semaines, et que ses actes ne représentent pas ceux de l’Armée nationale libyenne : « Nous sommes prêts à collaborer avec la CPI pour lui transmettre les résultats de l’enquête et les formalités du jugement »
Toutefois, l’homme sera jugé en Libye suivant les lois de l’armée nationale, et non pas transféré (pour le moment) à la CPI.
Laisser un commentaire