(Les conclusions issues de ce congrès sont nulles et non avenues) En dépit des appels à la retenue et des mises en garde du président du Parti Social Démocrate (PSD), Emmanuel Golou, contre toute utilisation des attributs du parti sans autorisation, le clan Amoussou et Clément Ebo s’est entêté. En organisant les 10 et 11 août 2017 leur rencontre illégale et prétendument appelée « Congrès national du PSD », ils se sont mis en travers des textes du Parti et s’exposent à des poursuites judiciaires.
Le groupe de Bruno Amoussou et de Clément Ebo sera dans les jours à venir, appelé à répondre de sa forfait devant la justice. En utilisant les attributs du Psd sans en avoir reçu une autorisation du Président Emmanuel Golou et du Bureau Exécutif National du Parti, ils ont délibérément violé les textes du parti et fait dans l’usurpation. Et pourtant, le président Emmanuel Golou dans un communiqué signé du secrétaire national à la communication, a enjoint Bruno Amoussou et compagnie à ne nullement faire usage des attributs du Parti, lors d’une quelconque rencontre. « Cette activité n’est nullement celle du PSD », disait le communiqué avant d’établir : « En tout état de cause, les faussaires seront poursuivis et les actes posés annulés en temps opportun ». A cet effet, le parti a porté plainte contre les sieurs Bruno Amoussou, Clément Houinou Ebo et autres, pour usurpation de titre et usage frauduleux et illégal des attributs du PSD, dont le seul représentant légal et légitime est le président Emmanuel Golou.
Une agitation stérile
Le prétendu congrès national du PSD des 10 et 11 août 2017, organisé par des gens qui n’ont plus aucune légitimité à décider au nom du parti, n’est que pure dilatoire. Il s’agit plutôt d’une rencontre d’amis et de sympathisants de l’Union fait la Nation (UN), faisant dans la provocation. Partant, les décisions prises à cette occasion n’engagent nullement le parti, pas plus que celles du Conseil National illégal 26 juin 2017 qui a été organisé au mépris des textes du parti.
En levant l’ordonnance n°628/2017 du 29 juin 2017 qui interdisait la tenue de congrès dûment convoqué pour les 30 juin et 1er juillet 2017, par le président Emmanuel Golou après une réunion du Bureau Exécutif National le 9 juin 2017, le juge n’autorisait que ce dernier à organiser ledit congrès. Ce qui fut fait finalement le 22 juillet 2017. La levée d’interdiction ne pouvait concerner que le congrès extraordinaire précédemment convoqué par le président Emmanuel Golou et au Bureau Exécutif national resté fidèle au parti. Il ne s’agit en aucun cas d’un appel à aller à un congrès extraordinaire comme semblent l’avoir compris les anciens membres du parti aujourd’hui en dissidence. En tout état de cause, la tenue d’un nouveau congrès après celui du 22 juillet passé, est dénuée de tout fondement et apparaît comme une méprisable stratégie pour embrouiller l’opinion publique en général et les militants et sympathisants du PSD en particulier.
Des faits qui donnent raison à Emmanuel Golou
Après avoir dirigé le parti depuis sa création en 1990, le président Bruno Amoussou a librement déposé sa démission en 2012. Cette démission qui a pris effet le 1er avril 2012, et le nom du nouveau président en la personne de Emmanuel Golou, désigné conformément aux textes du parti en vigueur, ont été notifiés au Ministre de l’Intérieur le 10 avril 2012 par courrier n°003/SG/PT/PSD/12. Ce dernier en a accusé réception en donnant acte du changement intervenu à la tête du parti. Mieux, de façon notoire et de notoriété publique, Emmanuel Golou a dirigé le PSD de sorte même que Bruno Amoussou en position de président de l’Union fait la Nation (UN) lui a adressé plusieurs courriers en le désignant par le titre de président du parti. Cette position de président du parti qu’occupe Emmanuel Golou sera confirmée lors du 3ème congrès ordinaire des 16 et 17 janvier 2015. Position qu’il a occupée jusqu’à ce jour. Alors, il est difficilement compréhensible que du jour au lendemain le même Bruno Amoussou se prévale à nouveau du titre de président, pour convoquer une réunion du Bureau exécutif national tenue le jeudi 22 juin passé. Il crève l’œil qu’il s’agit là d’une manœuvre délibérée pour déstabiliser la présidence de Emmanuel Golou et saper les bases du parti, afin d’en user pour servir des intérêts égoïstes.
Par ailleurs, manipulés par une personne que l’on devine très bien, trois vice-présidents ont convoqué un Conseil National illégal tenu le 26 juin 2017 pour décharger le président Emmanuel Golou et le faire remplacer par un intérimaire. Alors même que les raisons qu’ils avancent avaient déjà été discutées lors de la réunion du 9 juin 2017 et qu’il avait été décidé d’attendre le Congrès extraordinaire des 30 juin et 1er juillet 2017, soit 15 jours, pour les vider une fois pour de bon. Au regard de tout ceci, il est évident que les motivations des dissidents ne peuvent pas être dans l’intérêt du parti, mais totalement ailleurs.
En résumé, ce congrès illégal n’est que la suite du conseil illégal.
Cell/Com PSD
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