Transport aérien au Bénin : Rwandair installe un hub à Cotonou

Photo : Félicien Agossè

Un premier pas vient d’être franchi dans le processus pour faire du Bénin le quartier aéronautique d’Afrique. Rwandair, la compagnie aérienne du Rwanda, vient d’installer un hub à Cotonou. Désormais deux avions de la compagnie seront basés ici à Cotonou, d’où ils partiront pour quatre autres villes africaines. Le lancement des activités de ce hub a eu lieu hier 1er aout 2017, à l’aéroport de Cadjêhoun.

Après son vol inaugural sur Cotonou le vendredi 23 septembre 2016, Rwandair vient de marquer sa présence effective en Afrique de l’Ouest avec un hub installé ici à Cotonou. Hier, surfant sur le symbolique de la date du 1er août, fête nationale du Bénin, la compagnie a lancé son premier vol inaugural en partance de Cotonou.

Publicité

Pour l’occasion, le vol est parti de Cotonou et est revenu dans la ville après environ une heure de temps. Après son décollage à 16h15, le boeing 737-800 de Rwandair y est revenu à 17h12 après avoir survolé Cotonou, Bohicon, Parakou et est revenu à Cotonou via les Aguégués, Ganvié, Port-Novo.

A bord pour l’occasion, la ministre rwandaise des affaires étrangères Louise Mushikiwabo, son homologue du Bénin Aurelien Agbénonci, assisté de ses collègues des infrastructures et des transports Hervé Hêhomey, de l’enseignement supérieur Marie Odile Attanasso, de l’enseignement secondaire Lucien Kokou, de la décentralisation Barnabé Dassigli, et de l’énergie Jean Claude Houssou.

Il y avait aussi le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile du Bénin Prudencio Béhanzin, son homologue du Rwanda et de plusieurs cadres de l’Anac et de la présidence de la république. La compagnie réussit ainsi un grand coup en se rapprochant de sa clientèle. Les deux avions basés à Cotonou partiront d’ici pour Douala, Brazzaville, Libreville et Abidjan. Elle envisage de faire des vols long courrier sur Londres et New-York, et à partir de septembre elle desservira Bamako.


. Louise Mushikiwabo a salué la concrétisation de ce projet qui montre bien la force de la coopération entre les deux pays. A l’issue du vol, le ministre des infrastructures et des transports Hervé Hêhomey a dit toute son admiration à la suite de son homologue du Rwanda. « Nous avons du chemin à faire ensemble », a-t-il affirmé, ajoutant que le fruit le plus important de cette coopération bénino-rwandaise dans le domaine du transport aérien, sera la compagnie mixte bénino-rwandaise qui verra bientôt les jours à Cotonou.

Publicité

Ce projet n’a pu être concrétisé sans l’engagement de l’Anac, et de son Dg qui travaillent pour faire du Bénin un hub du transport aérien en Afrique

4 réponses

  1. Avatar de FRANCK M MAKON
    FRANCK M MAKON

    TALON NE CESSERA DE BAISER LES BENINOIS ! C’EST UNE AUTRE FORME D’ESCROQUERIE GRAND CRI ! C’EST DU JAMAIS VU DANS L’HISTOIRE DE L’AVIATION CIVILE .
    LE NIGERIA , LE TOGO , LE NIGER , LA RCI , LE SENEGAL ET AUTRES N’ONT PAS DE COMPAGNIE AERIENNE POUR QUE LE BOURREAU DES SOGLOS AILLE CHEZ LE BOUCHER KAGAME VENDRE LE BENIN ?

  2. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    N’y a-t-il pas des compagnies plus proches du benin , comme air ivoire , ou Sénégal , de la cedeao , au lieu d’aller en Afrique centrale ?
    Ok , c’est bon pour les commerçants et commerçantes beninois

  3. Avatar de gombo
    gombo

    « Un premier pas vient d’être franchi dans le processus pour faire du Bénin le quartier aéronautique d’Afrique  »

    Dites plutot un autre pas dans la vassalisation du Benin au dictateur Kagame…
    Quelle est la contrepartie de cet accord pour le Benin, a moins que ce ne soit la vente a Talon de parts de banque rwandaises…

    Le Benin est devenu le jouet des ambitions megalomaniques de Kagame qui veut se faire passer pour le leader de l’Afrique et donner des lecons en dictature…

    1. Avatar de Paul M Ick
      Paul M Ick

      Une compagnie aérienne ne vient pas installer un « mini » hub sans contreparties, comme on le voit dans les petits aéroports régionaux européens qui se livrent une concurrence féroce pour le plus grand profit des compagnies « low cost »: exonération totale ou partielle des taxes aéroportuaires, prise en charge partielle des frais de carburant, et autres avantages matériels et financiers.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité