Les chroniques de Sandra : Nous méritons, nous aussi, un pays sans sachets plastiques

En postant cette semaine des images des délicieux plats locaux que l’on peut dénicher dans les ruelles de Cotonou, un commentaire reçu en messagerie privée, m’a interpellée.« C’est bien de vouloir valoriser les repas traditionnels de ton pays, mais je suis surpris de remarquer qu’en plein vingt et unième siècle, votre pays, avec tous les intellectuels aussi éduqués et civilisés les uns que les autres, utilise encore des sachets plastiques pour servir les repas… N’est ce pas une honte pour votre dignité et pour notre chère Afrique ? ».

Pour votre information, la personne qui m’a envoyé ce message vit dans un pays d’Afriqueles sachets plastiques sont bannis depuis des années.

Publicité

A l’ère où nous parlons tous de santé publique et de protection de l’environnement, je m’étonne moi aussi que nous en soyons encore là. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les immenses tas d’ordures qui jonchent nos quartiers et rues, pour se rendre compte d’à quel point ce désastre mérite l’attention urgente de nous tous, citoyens et habitants de ce pays ; mais aussi celle de nos gouvernants. Même si nous avons beaucoup de priorités à gérer.

Dans notre Bénin où tout le monde est devenu « expert en politique », et se sent obligé de donner son avis sur tous les sujets de l’actualité, nous pouvons utiliser cette passion pour changer et améliorer notre quotidien. Nous devons être aujourd’hui consensuels pour sensibiliser, susciter le débat, exiger et réclamer ce qui peut contribuer à la santé de tous.

Je ne sais pas exactement si à l’heure actuelle au Bénin nous avons déjà un projet de loi sur l’interdiction des sachets plastiques, mais je sais que ce sujet devrait être une priorité pour nous tous. Nous devons nous mobiliser pour refuser ce danger publique pour nous, nos générations futures et pour notre environnement.

Publicité

Parce que l’utilisation de ces sachets plastiques pour l’emballage des denrées alimentaires, surtout à l’état chaud, peut entre-autres provoquer une migration d’éléments toxiques dans ces aliments ; il est urgent de réveiller les consciences de nos populations sur ce fléau.

Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas se battre contre l’ancien ; a dit un jour Dan Millman, Artiste, Ecrivain et Recordman Sportif. En attendant donc l’interdiction des sachets plastiques au Bénin, prenons déjà des bonnes habitudes. Habituons-nous déjà à utiliser des assiettes, bols, papiers, paniers ou autres, pour nos achats de produits alimentaires. Ce ne serait d’ailleurs pas une nouveauté, vu que cela se faisait du temps de nos parents, avant l’arrivée du « sachet ». De nombreux adultes de la génération actuelle peuvent d’ailleurs en témoigner… Ce serait déjà ça pour commencer.

Bien évidemment, aucune interdiction ne peut être effective sans des mesures d’accompagnement fortes à l’endroit des personnes et sociétés exerçant dans la production, l’importation et la commercialisation de ces sachets plastique. Agréable semaine à tous, essayons dorénavant de réduire au mieux l’utilisation des sachets plastiques.

Une réponse

  1. Avatar de Paul M Ick
    Paul M Ick

    « Pour votre information, la personne qui m’a envoyé ce message vit dans un pays d’Afrique où les sachets plastiques sont bannis depuis des années. »
    Vous pouvez dire qu’il s’agit du Rwanda dont s’inspirent les dirigeants actuels du Bénin.
    Bien que ces deux états soient sur le continent, la réalité sociologique de leurs populations font que des actions similaires ne produisent pas les mêmes résultats.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité