A quelques semaines de la rentrée des classes, le ton monte déjà dans les rangs des syndicalistes. Les secrétaires généraux de ces organisations de défense des droits des travailleurs demandent la satisfaction de leurs revendications avant la prochaine rentrée des classes .Au nombre de ces revendications figurent les actes de promotion et d’avancement des agents permanents de l’état, les salaires dus aux enseignants de la maternelle depuis bientôt un an et les actes administratifs des reversés qui tardent à sortir.
La prise en compte de ces réclamations permettra d’éviter les mouvements de débrayages qui entachent l’année scolaire a affirmé à l’ABP Noël Chadaré, Secrétaire Général de la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes (COSI-Bénin). A en croire le syndicaliste, l’année scolaire 2016 2017 s’est déroulée sans mouvements de débrayages parce que les enseignants ont consenti des sacrifices en mettant de côté leurs revendications.
Abondant dans le même sens, le Secrétaire Général de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin Moudassirou Bachabi a exhorté le gouvernement à ne pas abuser de la compréhension des travailleurs parce qu’il n’a pas honoré tous les engagements pris avec les syndicalistes l’année passée. Concernant la bancarisation des primes, importante décision des réformes entreprises dans le secteur éducatif, le Secrétaire Général de la CGTB a affirmé que le secteur n’est pas « un champ d’expérimentation des réformes »
Il met en garde le gouvernement contre les problèmes que peuvent créer cette décision. Selon le syndicaliste, il se pourrait que le logiciel qui gère ces paiements de primes ne soit pas disponible à temps. De plus, les noms des bénéficiaires risquent d’être omis et ces derniers n’auront pas la patience d’attendre le règlement de ces erreurs a t-il déclaré.
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