La cour suprême kényane vient d’invalider les résultats de l’élection présidentielle du 08 août 2017. Cette décision de la juridiction kényane ne laisse pas indifférent les éminences grises béninoises. Joint au téléphone cet après-midi par la radio nationale, le professeur de droit et ancien ministre de la justice s’est prononcé sur l’actualité. A l’en croire, cette « jurisprudence kényane » est une première qui fera tache d’huile en Afrique parce que certains chefs d’états africains ont toujours pensé qu’ils pouvaient gagner les élections qu’ils organisent soit par la fraude au niveau des urnes ou en manipulant les organes chargés d’organiser ces scrutins.
Pour le professeur de droit, la fraude était donc la règle et la vérité des urnes était l’exception. Avec ce qui vient de se passer au Kenya croit savoir Victor Topanou, les institutions chargées d’organiser les élections en Afrique sauront désormais qu’elles sont capables et qu’elles ont l’obligation de prendre leurs responsabilités en ne disant que la vérité.
Il a par ailleurs affirmé que le gros crime qu’on puisse commettre dans une démocratie est de violer l’expression populaire.
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