(Un contrat purement politique, le mode de préfinancement un prétexte pour spolier l’Etat) S’il y a une affaire qui défraie la chronique actuellement, c’est l’affaire Ofmas du nom de cette entreprise retenue par le gouvernement pour réaliser les travaux de construction de la route Porto-Novo-Akpro-Missérété, longue de 12,6 km en 2×2 voies, l’aménagement et le bitumage de la route Pobè-Adja Ouèrè-Ouinhi (22,4 km). Avec le limogeage du ministre Hervé Hêhomey, ce dossier se revèle comme un vrai scandale de la république.
Le gouvernement Talon est pris au piège de la gouvernance de l’opacité. Cette fois-ci, il aura du mal à s’en laver définitivement. Il s’agit d’un crime économique qui ne dit par son nom. 164,5 milliards sur le point d’être dilapidés. 20 milliards déjà partis en fumée. Pourtant, l’entourage de Patrice Talon se plaît à ne pas reconnaître la faute. «Il n’y a rien d’illégal, il n’y a rien d’immoral», réagit l’entourage immédiat du président de la République. C’est évidemment l’axe de défense du régime, qui n’empêche pas les citoyens de réclamer l’ouverture d’une enquête. L’acte est suffisamment grave pour passer inaperçu. «La manière dont les 20 milliards ont été mis sur le compte de l’entreprise Ofmas alors qu’il est bel et bien question d’un préfinancement, est synonyme de détournement de fonds publics. On pourrait aller plus loin et parler d’un arrangement illégal entre des personnalités politiques (le gouvernement), et l’entreprise Ofmas », affirme un député du Bloc de la majorité parlementaire sous le couvert de l’anonymat.
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