Bénin : Vers un assainissement du secteur de gardiennage

Suite à des plaintes enregistrées que le préfet du Littoral, les services du préfet Modeste Toboula ont invité les promoteurs de société de sécurité privée à une séance de travail. C’était le Jeudi 07 Septembre 2017 à la salle de conférence de la préfecture du Littoral à Cotonou.Non déclaration des agents à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), manque de professionnalisme, manque de formation, pas d’enquête de moralité avant recrutement, salaires bas et parfois payés avec retard ou saucissonnés, licenciements abusifs.

Voilà quelques unes des plaintes qui ont fait l’objet de la séance de travail qui s’est tenue dans l’après-midi du Jeudi 7 septembre 2017 dans la salle de conférence de la préfecture du Littoral à Cotonou entre Wilfrid Gbaguidi, secrétaire général (Sg) de la préfecture représentant le préfet Modeste Toboula et les promoteurs de sociétés de gardiennage exerçant dans le département du Littoral. Dans son introduction, le Sg de la préfecture a remercié au nom du gouvernement ces promoteurs en raison du rôle prépondérant qu’ils jouent pour la sécurité des personnes et des biens dans le pays.

Il a poursuivi dans son intervention que la séance initiée par le préfet n’est qu’une prise de contact en raison des multiples plaintes enregistrées à leur encontre. Toujours dans son intervention, il a précisé à l’endroit des promoteurs desdites sociétés que ce n’est qu’un début et que cela débouchera sur d’autres réunions beaucoup plus organisées et plus restreintes. Au moment où chaque participant à la séance devait se présenter, c’était la désolation totale dans le rang des promoteurs ou de leurs représentants. Et pour cause, la détention ou non d’agrément pour exercer l’activité. Sur près d’une centaine qu’ils étaient, moins d’une dizaine ont pu confirmer détenir un agrément avec documents à l’appui. Certains ont parlé de leurs agréments en cours de renouvellement sans en apporter les preuves pendant que d’autres n’en avaient pas du tout.

Raison évoquée par frétus Aguia, président de l’association des sociétés de gardiennage du littoral, et appuyé par ses pairs est que: « De 300 000F Cfa, que nous payions au départ pour frais d’agrément, on nous a ramenés subitement à 15 000 000F Cfa et c’est suite à de dures négociations que les autorités sont descendues à 5 000 000FCfa, ce qui ne nous a toujours pas satisfaits  et les négociations continuent toujours».

Cette situation explique la mise entre parenthèse provisoire des formalités administratives que devraient remplir ces sociétés avant leur entrée en service. Les promoteurs ou leurs représentants en remerciant les autorités préfectorales pour l’initiative, ont souhaité qu’une autre rencontre soit programmée dans un meilleur délai.

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