Après les présumées manigances de la Cour pénale internationale concernant Laurent Gbagbo, le site s’attaque cette fois-ci à l’Etat ivoirien dans une enquête sur le putsch manqué au Burkina Faso. D’après cette enquête l’Etat ivoirien est impliqué.Le site français d’investigation Mediapart s’est donné pour mission de mener des enquêtes « africaines » depuis quelques jours. Après les révélations sur la Cour pénale internationale dans l’Affaire Laurent Gbagbo, voici que le journal s’intéresse au putsch manqué au Burkina Faso.
Des dossiers d’instruction du Burkina Faso
Pour étayer ses nouvelles enquêtes, Mediapart se base sur le dossier fourni par un juge d’instruction burkinabé. Il ressort de ce dossier, selon le site, que le chef des putschistes, le général Diendéré a affirmé avoir reçu un soutien matériel et financier de la part du chef d’état-major particulier du président ivoirien Alassane Ouattara, le général Vagondo Diomandé (après le coup d’état).
Même si dans les faits, Diendéré n’a pas explicitement parlé du président Ouattara, certains burkinabè se demandent déjà si une aussi importante décision peut être prise sans l’aval du chef de l’Etat ivoirien. Pour rappel, après la chute du général Diendéré, des informations avaient circulé sur un probable échange entre Guillaume Soro et Djibril Bassolé qui soutenait les putschistes. Cette nouvelle information vient remettre à zéro le puzzle du putsch manqué au Burkina.
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