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Remaniement ministériel au Bénin : Talon sur les traces de Yayi

Par Franck Dossi
il y a 3 ans
(Tout le monde en parle)
18 Commentaires
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Le Président Talon et sa colistière. Photo : flickr Dynamique Talon

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Son discours de campagne a pourtant marqué une rupture fondamentale avec l’ère Yayi. Mais depuis qu’il est au pouvoir, Patrice Talon n’a pas changé grand chose. Ni les hommes, ni les pratiques, ni même la méthode n’ont guère changé. La formation de ce dernier gouvernement avec le retour de quelques caciques de l’autre régime, fait rappeler les couacs et les non-dits d’antan.

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Le nouveau gouvernement du président Patrice Talon nous projette près de cinq ans en arrière. Il nous donne l’illusion de revivre les années Yayi. Tant le gouvernement-ci présente de grandes similitudes avec ceux de son prédécesseur. Ce dernier avait réussi à instaurer en son temps la clochardisation de la fonction ministérielle. Ecclésiastes en manque de fidèles, mouchards en quête de prébende, micro-politicards maîtrisant à peine leur village, zélateurs du chef… Tous y avaient leur place. On y a retrouvé de temps en temps des hommes qui avaient du cran. De vrais gens qui pratiquent la politique telle une science, et des technocrates à notoriété aussi y sont de temps en temps présents pour servir de caution à ces différents gouvernements.

Yayi n’avait pas de logique pour former ses gouvernements. Il y allait avec ses humeurs, son esprit de vengeance et les contingences du moment. Il les dégommait aussi selon les mêmes principes.

L’un pour avoir nommé un Directeur de cabinet indésirable, l’autre pour avoir manqué un conseil de ministres un dimanche, un autre pour avoir refusé d’endosser une faute qu’il a commise lui-même. Ce canevas tracé par Boni Yayi semble bien inspirer Patrice Talon. Bien que la rupture qu’il prône tranche avec le changement de son prédécesseur et semble se positionner comme sa rectification, il n’est pas moins surprenant qu’il en copie quelques habitudes. D’ailleurs, il en récupère quelques têtes.

Ce nouveau gouvernement renforce le nombre d’anciens ministres de Boni Yayi. A Adidjatou Mathys, Alassane Séidou, Sacca Lafia, viennent s’ajouter Modeste Kérékou et Gaston Dossouhoui. Ce dernier avait été limogé pour l’affaire des intrants périmés (endosulfants), qui a occasionné une attaque des plants de coton par des insectes parasites appelés hélico verpa.

Au total, cinq ministres du gouvernement Talon sont des anciens ministres de Boni Yayi. Soit environ le quart. Ceci témoigne bien de l’affinité entre les deux régimes qui semblent être complémentaires sur plusieurs plans. En dehors des têtes, c’est tout simplement les mêmes principes qui reviennent. Les entrées et les sorties paraissent toujours fantaisistes. On n’a pas l’impression que ceux qui sont remerciés sont vraiment ceux qu’ont doit remercier. La preuve, personne ne sait jusque là pourquoi Lazare Sèhouéto a été viré. Or, il y a dans ce même gouvernement d’autres ministres qui ont commis des fautes connues de tous. De loin on a l’impression que le maintien au gouvernement n’est plus au prorata des performances ou compétences, mais de bien d’autres facteurs irrationnels… inavoués. Il en est de même pour ceux qui sont nommés fraîchement.

En dehors de Modeste Kérékou et de Samou Séidou Adambi qui peuvent se targuer d’être des hommes politiques qui ont été une fois aux élections législatives, les autres n’ont pas de passé politique. Quid alors de leur compétence professionnelle, car la possession de diplômes académiques n’est pas forcément un gage de compétence et de probité. L’histoire du Bénin en la matière en dit long. Le passé de Barnabé Dassigli par exemple, nous apprend qu’il a vendu la plupart des domaines administratifs sous son autorité, en tant que préfet… En somme, ce gouvernement ne rassure personne, et les traditionnels partis politiques encore moins. Car la grande majorité d’entre eux, bien qu’ils aient été consultés avant sa formation, n’ont eu aucun poste ministériel dans le nouveau gouvernement. Ce qui donne l’impression que la classe politique a été dupée, un bel héritage de Yayi

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Commentaires 18

  1. Franck dit :
    1 novembre 2017 à 19:19

    Le spectat

    Répondre
  2. Azanhouan dit :
    1 novembre 2017 à 18:41

    Tous vous me faites rire car vous ne proposez rien de concret Le tout n’est pas de critiquer il faut proposer qqchose prrrrrr

    Répondre
    • GbetoMagnon dit :
      1 novembre 2017 à 18:58

      “vous ne proposez rien de concret” Vous ne voudriez pas que les béninois fassent le boulot à leur place en plus ? ls sont assez payés et le bénin assez volé, pour que les citoyens aient le droit de juger leurs décisions et leur (absence de ) résultats.

      Quand on paye pour un service, on est en droit de donner son avis et de se plaindre d’être escroqué

      Répondre
      • GbetoMagnon dit :
        1 novembre 2017 à 19:17

        ” ILS…sont..payés…leur (absence de ) RESULTAT. “

        Répondre
  3. Paul Ahéhénou dit :
    31 octobre 2017 à 14:27

    Sonagnon a tout dit. Rien de bon à attendre de ce gouvernement. Talon peut en former mille autres, le résultat sera le même. Je me marre quand on parle de ministres technocrates. Sous l’ère Talon comme celle de Yayi, ça ne sert à rien d’être technocrate, puisque tout expert que tu sois, tu es là non pas pour réfléchir mais pour faire la volonté du Chef. La compétence n’est pas utile pour servir sous Talon. Les ministres sont justes des tâcherons pour exécuter les sales besognes du Chef. On parle de réformes! Mon oeil!!! Ce sont juste ce que le chef veut pour prendre tout le contrôle de l’économie du pays et se mettre plein la poche. Rien d’autre. Bénin debout pour faire échec à cette entreprise sordide et nauséabonde!

    Répondre
  4. Cathie dit :
    31 octobre 2017 à 13:15

    Patrice TALON n’a recueilli que 24,80% au 1er tour de l’élection présidentielle. Si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, Patrice TALON serait battu largement par Lionel Zinsou, pire, il n’irait même pas au 2ème tour.

    Rappelez-vous que le score cumulé de Lionel Zinsou : 28,44% et Sebastien Ajavon : 23,03% fait plus de 51%.

    Soyons vigilants, Patrice TALON et sa bande d’es-crocs avec l’appui de SAFRAN s’apprêtent à des fraudes gigantesques lors des prochaines élections. ATTENTION!!!!!

    Répondre
    • Sonagnon dit :
      31 octobre 2017 à 13:26

      Ça ne se passera pas!!!
      Aucune élection n’est possible au Bénin sans la lépi.
      Si une liste n’est pas révisée l’ancienne peut toujours servir.

      Les successives décisions de la CC sont constantes dans ce sens.

      Patrice Talon ne peut jamais avoir un second mandat au Bénin.
      Il peut destituer tous les maires, payer Houngbédji pour qu’il bloque la lépi. Il partira!!!

      Répondre
  5. Tchite' dit :
    31 octobre 2017 à 10:56

    Yinwe et Pata ont toujours été amis, même si une certaine presse essaie depuis quelques temps de nous prouver le contraire. 

    Répondre
  6. Sonagnon dit :
    31 octobre 2017 à 10:28

    Ce gouvernement,tout comme le premier est à l’image de son chef.
    On ne peut rien attendre de ces hommes.
    Ils sont dans l’incapacité d’agir pour le bien de la communauté nationale, ce n’est pas la philosophie du Chef!!!

    Je pleins donc tous ceux là qui aident à l’accomplissement de ce triste dessein.

    Ce serait un boulet qu’ils vont traîner tout le reste de leur vie.

    Répondre
    • aziz dit :
      31 octobre 2017 à 10:36

      Ils sont quand..meme l’expression..d’une volonté du peuple beninois…sonagnon

      Qu’on le veuille ou non…ils tirent leur légitimité du peuple beninois..

      C’est celà la vérité

      Ils ne sont pas là par un coup d’état..

      Moi..j’ai dit que je ne suis pas un démocrate..c’est parce que j’ai analysé,observé…que la démocratie beninoise…est tout simplement une imposture..depuis la conf nationale…

      Répondre
      • Sonagnon dit :
        31 octobre 2017 à 12:34

        La légitimité repose sur une autorité qui est fondée sur des bases juridiques il est vrai.
        Mais aussi sur des bases éthiques ou morales.
        Patrice Talon peut il recevoir aujourd’hui le consentement du peuple béninois pour sa politique????
        Je ne crois pas,donc sa légitimité pose problème.

        Répondre
  7. aziz dit :
    31 octobre 2017 à 09:57

    Cette photo…de yayi et talon…..en dit long…

    C’est comme tundé,agadjavi franck toffa yawa et seigni…qui ont monté une opération de gangsters…pour dévaliser..les gens…la nuit

    Tot le matin..ils sont là…à rire de leur exploit

    Répondre
  8. Gigo dit :
    31 octobre 2017 à 09:40

    On ne travaille qu’avec celui ou celle qui pourrait mieux satisfaire vos attentes, celles de la nation, de la communauté, du cabinet, du bureau que vous avez à charge. On ne va pas chercher des supermans ou superwomens d’un autre territoire pour venir faire ce que les gens peuvent mieux faire chez soi. La preuve, vous avez critiqué par exemple tout le temps, l’ex-DG de la CAA; vous avez critiqué la nomination de la fille ou de ne je ne sais qui de Candide AZANNAI; vous avez critiqué même Wadagni comme quoi il est ceci ou cela du chef de l’Etat. Les exemples sont légions. Mais dites*moi, que voulez-vous au juste? Que K. KOUCHE revienne gérer ou quoi? ou qu’on fasse appelle à toute la bande à Yayi ou KEREKOU pour venir gérer? En fait, je comprends que vous, au lieu de proposer, non vous ne faites que critiquer et que lorsque vous aurez la chance un jour, ou l’un de vous proches un jour de gérer ne serait-ce qu’un quartier de ville ou de village avant qu’on ne parle de commune voire pays, vous ferez pire que ceux que vous aviez critiqué, que ceux que vous critiquez et d’autres comme vous, vous critiqueront.

    Répondre
  9. Agadjavidjidji dit :
    31 octobre 2017 à 06:07

    Bof…On va pas aller chercher non plus des esquimaux pour nous gouverner hein. Et puis rupture ne veut pas dire blacklister systematiquement tout ceux qui ont eu à assumer des responsabilités de par le passé.

    Répondre
    • aziz dit :
      31 octobre 2017 à 06:20

      est ce que ce sont..les seuls au benin..pour etre dans tous les gouvernements..?

      Moi aussi…je veux etre ministre…n’est ce pas

      Répondre
      • Agadjavidjidji dit :
        31 octobre 2017 à 06:28

        Aziz ministre????Pourquoi pas….Pourquoi pas… Je suis d’accord qu’ils ne sont pas les seuls mais bon je trouve aussi la Marina trop petite pour contenir les 10 millions de Beninois que nous sommes.

        Répondre
        • aziz dit :
          31 octobre 2017 à 06:56

          Tu contestes..ma capacité à etre ministre…?

          Moi qui pensais…dans ce cas de figure..de te faire nommer..par décret..pris en conseils de ministre…mon chargé de mission…pour des affaires privées…eh bien te voilà…hors jeu…

          Répondre
    • Amaury dit :
      31 octobre 2017 à 08:11

      @Agadjavi…,

      Pour toi, il n’y a plus personne d’autres que ces pieds nickelés qui nous ont déjà montré ce quils valent.

      Contrairement à @Aziz, moi je ne veux pas entrer dans ce foutoir pour foutre ma vie en l’air mais jen connais qui en veulent et qui sont 10 mille fois mieux que certains zigotos choisis.
      Bref, c’est le prix à payer pour notre democratie qui nous permet encore de dire ce que nous pensons

      Donc, Vive la rupture dévoyée et en avant la bamboula. Youpiiiii !

      Répondre

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