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Crise au Togo : L’efficacité de Patrice Talon comme mandataire de l’Onu

Par Charly Hessoun
il y a 3 ans
(Tout le monde en parle)
12 Commentaires
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Le chef de l’Etat béninois est mandaté au même titre que 4 de ses pairs de la sous-région pour mener la médiation dans la crise togolaise. Au regard de la mission qui leur est assignée par l’Onu, on peut s’interroger sur l’efficacité du président béninois à rapprocher pacifiquement les deux parties.

Le béninois Patrice Talon, le burkinabé Roch-Marc Christian Kaboré, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Nigérien Mahamadou Issoufou, sont respectivement les 5 présidents commis par l’Organisation des Nations unies pour assurer la médiation dans le cadre de la crise togolaise. Les chefs d’Etat ont pour mission de rencontrer les acteurs de la vie sociopolitique, à savoir le gouvernement, les leaders de l’opposition et du parti au pouvoir, ainsi que les responsables des organisations de la société civile et le corps diplomatique accrédité au Togo.

Des échanges avec ces différents acteurs, les chefs d’Etats désignés trouveront les explications aux causes de la crise afin d’envisager des solutions en vue du retour à la paix dans ce pays qui connait depuis quelques jours une insurrection populaire.

Talon, une mission complexe

Le choix du président béninois par le Secrétaire général de l’Onu est motivé par plusieurs raisons. D’abord, la proximité du Bénin avec le Togo et la culture démocratique du Bénin reconnue dans le monde entier, ont certainement milité en faveur de ce choix de Patrice Talon.

Il y a aussi que le Bénin est un pays hospitalier qui accueille depuis des années les réfugiés togolais. Il est évident que la situation du Togo concerne à plusieurs égards le Bénin qui normalement devrait tenter derechef une négociation avec toutes les parties pour le retour de la paix, sans attendre forcément l’implication de l’Onu.

Puisque la paix au Togo est à l’avantage du Bénin d’autant que des troubles entraînent la ruée des Togolais au Bénin. Il faut noter enfin les liens historiques et culturels qui lient ces deux pays. Mais la grande question est de savoir si le président béninois dispose des aptitudes pour négocier aux côtés des autres présidents. En effet, le président Talon sans risque de se tromper a des handicaps. Il n’a pas une tendance internationaliste. Depuis son investiture, il a clairement fait comprendre qu’il peut évoluer seul en évitant ses pairs au Bénin. Il est aussi absent aux sommets africains régionaux ou sous-régionaux. On ne l’a pas vu aller comme d’autres chefs d’Etats de la sous-région, porter des condoléances du peuple béninois au Niger, Mali, Burkina-Faso et au Nigéria, qui ont été victimes d’actes terroristes. Il se susurre que les Togolais ne sont pas favorables à la venue du président béninois sur leur territoire pour tenter une quelconque médiation. C’est dire que la situation au Togo est complexe avec une opposition engagée et ferme sur le départ du président Faure. Cette prise de position des opposants requiert des aptitudes de bon négociateur pour franchir le pas et espérer la paix. Toute qualité qui ferait défaut chez le compétiteur-né. Il est vrai que Patrice Talon reconnait qu’il sait avec qui négocier, mais la situation du Togo, très complexe, amène à s’interroger.  Comment concilier les positions dans cette crise ?

L’échec  de l’Oif

Pour rappel, la mission de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) n’a pas pu arriver le 10 octobre dernier au Togo comme convenu. Alors que l’Oif a fait confiance à une commission de cinq personnalités pour tenter une réconciliation, l’opposition a mis à exécution sa menace.

Les opposants dans une déclaration ont félicité l’Oif et exprimé haut et fort qu’ils ne pourront pas rencontrer ladite délégation au motif que la personne de Aïchatou Mindaoudou, ancienne ministre des affaires étrangères du Niger, n’est pas la bienvenue au Togo pour le rôle qu’elle a eu à jouer en 2016. Cette délégation a dû reporter sa mission. Depuis lors, la tension s’intensifie et prend de nouvelles tournures

Commentaires 12

  1. Amaury dit :
    16 octobre 2017 à 16:59

    Souhaitons quand même bonne chance à notre Pata national parce qu’ils en auront besoin au vu de la situation compliquée au Togo.

    @Aziz,

    Est-ce que la situation togolaise ne te montre pas que, malgré sa couleur nescafé, la démocratie béninoise doit être préservée ?

    Pata et son duo de choc Boko-Dagnon vont faire leur show pendant 5 ans voire 10 ans mais pas plus.

    Répondre
  2. DON dit :
    15 octobre 2017 à 12:16

    Efficacité dites vous ? L’auteur de cet article a été payé combien par notre grand camarade magouilleur né pour le choix de ce titre alors même que la mission de médiation n’a pas débuté ??
    La solution à la crise viendra exclusivement de la détermination du peuple togolais qui est déjà sur le bon chemin et surtout pas de ces imposteurs qui comme Faure, ne pensent qu’à conserver le pouvoir et à s’enrichir sur le Dos du peuple affamé

    Répondre
    • Agadjavidjidji dit :
      15 octobre 2017 à 13:37

      Tellement pressé d’ânonner que ça ne prend même pas la peine de lire l’intégralité des textes. Nulle part le rédacteur de l’article n’a postulé de l’efficacité de Talon dans cette mission de médiation. Il s’agit plutôt d’une mise en perspective des chances de réussite de ce mandat au regard de la carte de visite des différents protagonistes et surtout du contexte.

      Voilà comment à force de vouloir se servir du moindre article pour déverser sa frustration, on finit par se rendre ridicule.

      Répondre
      • La Foudre dit :
        15 octobre 2017 à 20:13

        Lisez le titre et vous comprendrez DON….

        Répondre
        • Agadjavidjidji dit :
          16 octobre 2017 à 05:35

          Un papier ne se réduit pas à sa titraille qui peut se révéler parfois trompeuse. Il faut lire avant de se forger un opinion.

          Répondre
  3. abc dit :
    15 octobre 2017 à 07:45

    au moins Faure doit finir ce mandat et ne va plus se représenter en 2020.

    Répondre
    • Cathie dit :
      16 octobre 2017 à 08:44

      Exact ABC, mais, il doit également former maintenant un gouvernement d’union nationale avec un premier ministre de l’opposition. Procéder à la nomination des 3/4 des structures étatiques. C’est dans ce sens que cette négociation devrait être menée, sinon, cela servira à rien.

      Répondre
      • aziz dit :
        16 octobre 2017 à 09:06

        Moi je ne partage pas votre avis..

        En effet…éyadéma père..a utilisé..cette méthdoe..à maintes reprise par le passé…et celà n’ a rien donné..

        Il a toujours su..profité de la cupidité,des dispositions génétiques..des sudistes..pour s’en sortir…quitte à leur donner…quelques postes…

        Le malheur..de ce pays…c’est d’abord…cette armée d’analphabete et d’illétrés…d’une part…et de l’autre..la nature meme des sudistes togolais

        C’est dur à entendre…mais c’est la vérité

        Répondre
        • aziz dit :
          16 octobre 2017 à 09:07

          lire..dispositions génétiques…à trahir

          Répondre
      • Alléluia dit :
        18 octobre 2017 à 08:04

        KEREKOU avait été régulièrement réélu en 1989. Pourtant, cela n’a pas empêché la conférence nationale d’interrompre ce mandat pour instaurer la démocratie. Faites attention ! La paix n’a pas de prix. Si FAURE est intelligent, il vaut mieux pour lui de préparer son départ. S’il pense qu’il peut compter sur les armes, alors bon vent à lui.

        Répondre
  4. aziz dit :
    15 octobre 2017 à 03:18

    Franchement….!!! et entre nous…!

    Que peuvent aller dire…ces gens là…de vrais…à faure…?

    Et réciproquement…qu’est ce faure…leur dira…pour justifier..la main mise..d’une famille…avec la complicité d’une armée composée d’illétrés et d’analphabetes..

    L’hypocrisie,la langue de bois…histoire de ne pas froisser..le prince

    L’onu,la cédéao,et les grandes puissances…ne résoudront pas les problemes des togolais,des zairois…ou gabonais…si ces peuples là…ne veulent pas payer le prix du sang

    Les burkinabé….ont donné à l’afrique…un cours magistral…de droit international….

    Briser..les chaines…c’est une histoire..endogène…qui doit etre écrite par les peuples concernés….

    Le reste c ‘est une perte de temps

    Répondre
  5. OLLA OUMAR dit :
    14 octobre 2017 à 19:25

    Commentaire effacé (injures)

    Répondre

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