Réformes dans l’enseignement supérieur au Bénin: Mme Attanasso fait le point

L’émission  « 90 mn pour convaincre » de la radio nationale, a reçue ce dimanche la ministre de l’enseignement supérieur Marie-Odile Attanasso, reconfirmée à son poste à la faveur du dernier remaniement ministériel. Mme Attanasso est venue éclairer la lanterne de l’opinion publique sur les réformes en cours dans son département ministériel. D’entrée de jeu, la ministre a évoqué le cas de ces bacheliers méritants qui n’ont pas pu se faire accepter des écoles publiques d’enseignement supérieur.

A en croire Mme Attanasso, le dépôt des dossiers pour l’entrée dans ces écoles se faisait après le BAC et tous les étudiants ne le faisaient pas parce qu’ils n’avaient pas l’information. Pour corriger le tir, le gouvernement de la rupture a décidé que ces dépôts se fassent désormais avant l’examen du Baccalauréat.

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Avec cette mesure explique la ministre, le nombre de dossiers enregistrés avec une très bonne mention était en nette hausse. Il fallait donc choisir les meilleurs lors de la phase de sélection, ce qui a désavantagé des bacheliers qui ont pourtant une bonne moyenne. En ce qui concerne l’entrée en vigueur des nouveaux frais d’inscription dans les universités publiques, la ministre a affirmé qu’ il faudra attendre un moment. Selon elle, cette mesure fait actuellement l’objet de débat.

La bourse ne s’obtient plus avec 11,51 de moyenne

L’invitée s’est également prononcée sur la question des bourses universitaires. Pour Mme Attanasso l’ancien décret qui autorise l’étudiant non boursier à l’obtenir quand il passe en 2ième année avec 11,51 de moyenne n’est plus en vigueur.

Aujourd’hui précise la ministre, « nous sommes rentrés dans le système LMD. Lorsque vous êtes boursier en première année, vous avez la bourse pour les trois ans. Si vous reprenez la deuxième année, vous perdez  la bourse » pour la regagner ensuite en 3ième année.

Au cours de l’émission, la ministre de l’enseignement supérieur a aussi évoqué les nouveaux critères de collaboration entre le gouvernement et les organisations estudiantines.

L’Etat ne reconnaît qu’un seul interlocuteur

Pour Marie Odile Attanasso, l’Etat ne reconnaît désormais qu’un seul interlocuteur parmi toutes les organisations estudiantines. Cet interlocuteur doit être représentatif à 30% au niveau du rectorat et à 40% au niveau national.

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De plus, les élections au niveau des organisations d’étudiants auront lieu chaque trois ans désormais. Si un responsable d’étudiants est élu alors qu’il est en 2ième année, il devra passer la main à une personne issue de son association afin qu’il finisse son mandat l’année suivante. L’un des derniers sujets abordés avec Mme Attanasso c’est le recrutement des professeurs assistants et des doctorants. Elle a affirmé que cela devrait démarrer en 2018.

3 réponses

  1. Avatar de DOSSOU Saniel
    DOSSOU Saniel

    Des réformes oui; mais il faut le dialogue et le concinsuce parce que tout ça ne rassure pas. Dans ses allocutions elle dit que les dossiers d’ entée dans les écoles supérieurs doivent se faire avant les examens ce qui ne favorise pas les parents. Ça fera double dépense, a raison pour constituer un dossier, cela engage d’énorme frais et constituera une perte pour le candidat qui aurai, échoué.

    Moi je n’approuve pas cette décision. Merci

  2. Avatar de Amaury
    Amaury

    De quoi parle même cette n.u.l.l.i.t.é reconduite ministre de l’enseignement pour continuer de prendre sa revanche sur ces collègues ????? Pitoyable !

    Pourquoi ne demande-t-il pas la même chose aux syndicalistes ? C’est pour participer après au trucage des élections en faveur des organisations étudiantes proches du pouvoir.

  3. Avatar de LA BALLE
    LA BALLE

    pas mal comme reforme seulement il faut laisser la liberte au gens de manifester leur mecontentement

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